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bonjour je voudrait savoir si quel qu' un pouvait m' aidée
Monsieur G. Vincent, 86 ans est atteint de la maladie d’Alzheimer. Le diagnostic a été posé par un
neurologue il y a 4 ans, suite à une consultation
mémoire. Monsieur G vit avec son épouse depuis 35
ans. Madame G est âgée de 83 ans. Ils vivent tous les
deux dans une maison de ville à un étage, avec jardin,
dans une commune de la région parisienne. Ils ont
deux enfants, Pierre, 65 ans et Pauline, 56 ans. Pierre,
retraité, s’est retiré en Province avec son épouse, n’a
pas eu d’enfant. Il est de santé fragile. Pauline travaille
encore, sur Paris, à temps plein. Elle est divorcée et a
eu trois enfants, aujourd’hui âgés de 33 à 28 ans. Ces
trois enfants travaillent et sont en couple. Ils viennent
rendre visite à leurs grands-parents relativement régulièrement et sont inquiets.
Les troubles de la mémoire de Monsieur G se sont
aggravés. Il ne reconnaît plus sa fille, ni ses petits
enfants. Il ne se souvient pas que Pierre est son fils,
lorsqu’on lui montre des photographies, il croit reconnaitre son propre père. Depuis peu, Monsieur T est
devenu méfiant envers tout le monde. Il refuse les
soins de l’aide à domicile (toilette, habillage). Il pense
que sa femme cherche à l’empoisonner, refuse les
plats qu’elle lui prépare et de boire. Il cherche à s’enfuir. Il y a deux jours, il a échappé à la vigilance de son
épouse qui avait oublié de fermer le portail d’accès
au jardin après être allée chercher le courrier. Il s’est
perdu dans la ville. Un voisin l’a croisé en revenant de
ses courses et l’a ramené à son domicile. Il a trouvé
Madame G particulièrement fatiguée et excédée du
comportement de son mari, qu’elle ne reconnait plus
et qui devient de plus en plus agressif envers elle. Elle
avoue au voisin, en pleurs, que l’autre soir, pour la
première fois, ils se sont battus. Elle est tombée et a
eu très peur. Le voisin alerte l’auxiliaire de vie lors de
sa venue.
Quels sont les risques encourus par Monsieur G et
Madame G?
Qu’est-il possible de faire en tant qu’aide à domicile
pour soulager Madame G et permettre à Monsieur G
de se «sentir mieux» et de satisfaire ses besoins élémentaires?

Sagot :

L'agressivité et la fuite du domicile sont des symptômes courants de la maladie d'Alzheimer.

Le risque pour M. G. est de se perdre en ville ou, pire, d'en sortir, avec tous les risques encourus: traverser sans regarder les véhicules, risque de déshydratation (la sensation de soif disparaît dans la maladie).

Quant à sa femme, outre le sentiment de désespoir devant la déchéance de son mari, elle risque, à 83 ans,  de s'épuiser à tenter de le ramener à la raison (que, malheureusement, il a perdu), au risque de rentrer en conflit violent avec lui et d'être blessée.

Des hôpitaux ou des structures conseillent les "aidants", ceux et celles qui vivent avec un grand malade. Ces groupes de parole les soulagent, leur permettent de mieux comprendre les symptômes de la maladie et la façon de les pallier.

Quant à M. G., malheureusement, les comportements décrits indiquent que sa maladie est très avancée. En l'absence de traitement, le médecin peut lui prescrire des calmants, pour éviter les crises qui le secouent d'abord lui.

Au fur et à mesure de l'avancée de la maladie, le monde du malade se rétrécit à 1 ou 2m de sa chaise. Il faut lui porter de l'attention et de l'affection, qu'il ressent encore.

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