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1- Quelle est l'opinion des parents de Jeannot à propos de l'enseignement du latin ?
2- Qui sont les deux personnages consultés au sujet de l'éducation de Jeannot ?
Citez les expressions qui les désignent ou les caractérisent. Vous paraissent-ils compétents pour donner leur
avis ?
3- Que reprochent le gouverneur et le bel esprit aux différentes disciplines ? Complétez le tableau suivant.
Disciplines /Arguments de gouverneur Arguments de bel esprit
4- En quoi ce débat est-il ironique ?
5- A quelle conclusion la délibération aboutit-elle ? Qu'en pensez vous ?
6- A travers ce débat, quel comportement Voltaire condamne-t-il chez les gens de la haute société ?
Merci pour les réponses

Sagot :

Réponse :

bonjour

Explications :

1- Quelle est l'opinion des parents de Jeannot à propos de l'enseignement du latin ?

Le père voulait qu'il apprenne le latin, tandis que la mère ne le voulait pas. "Monsieur voulait que son fils apprît le latin, madame ne le voulait pas."

2- Qui sont les deux personnages consultés au sujet de l'éducation de Jeannot ?

Les parents ont consulté le gouverneur et un « auteur » qui était célèbre alors par des "ouvrages agréables"

Citez les expressions qui les désignent ou les caractérisent.  

Les expressions qui les caractérisent : « auteur qui était célèbre alors par des ouvrages agréables »  «« bel esprit » « gracieux ignorants » et « aimable ignorant »  

Le gouverneur doit avoir des connaissances mais celui-ci est « un homme de bel air qui ne savait rien »

Vous paraissent-ils compétents pour donner leur avis ? 3- Que reprochent le gouverneur et le bel esprit aux différentes disciplines ? (complète ton tableau en fonction de la réponse)

L'auteur célèbre : "- Moi, monsieur, du latin ! je n'en sais pas un mot, répondit le bel esprit, et bien m'en a pris ; il est clair qu'on parle beaucoup mieux sa langue quand on ne partage pas son application entre elle et les langues étrangères."

Le gouverneur : "A quoi cela lui servira-t-il ? répondit le gouverneur. Quand monsieur le marquis ira dans ses terres les postillons ne sauront-ils pas les chemins ? ils ne l'égareront certainement pas. On n'a pas besoin d'un quart de cercle pour voyager, et on va très commodément de Paris en Auvergne, sans qu'il soit besoin de savoir sous quelle latitude on se trouve." Le gouverneur est appelé "le bel ignorant".

Ils n’ont pas l’air très compétents pour donner leur avis. Par exemple, le gouverneur soutient une opinion contraire à celle qu’on attendrait de lui. Il va faire le procès de toutes les sciences, même les plus reconnues.

3- En quoi ce débat est-il ironique ?

Ce débat est ironique parce que les parents de Jeannot estiment que l'instruction n'est pas nécessaire pour évoluer dans le monde et pourtant ils choisissent en guise de gouverneur un "aimable ignorant". L'instruction est une perte de temps. "Joue-t-on, s'il vous plaît, la comédie et l'opéra en latin ? Plaide-t-on en latin quand on a un procès ? Fait-on l'amour en latin ?".

4- A quelle conclusion la délibération aboutit-elle ? Qu'en pensez-vous ?

La conclusion est que :  Il n’y a pas besoin d’apprendre : avec l’argent, il achètera tout ce dont il aura besoin puisqu’il est riche et avec sa fortune, pas besoin d’étudier. Avec son argent pas besoin de sciences, il pourra tout avoir, l’argent tient lieu de tout et remplacera facilement les connaissances.

Je pense que l’argent n’achète pas tout et il est préférable d’acquérir des connaissances parce que la vie est faite d’aléas qui font que l’argent peut disparaître d’un coup et si l’on n’a pas de connaissances il sera difficile de s’en sortir dans la vie.

5- A travers ce débat, quel comportement Voltaire condamne-t-il chez les gens de la haute société ?

Voltaire dénonce une « anti-éducation », c’est-à-dire de ne pas apprendre les sciences, le latin, la géographie mais plutôt de laisser le jeune enfant évoluer dans une société où il aura sa place puisque ses parents ont de l’argent. C’est finalement l’argent qui gagne face à la culture. C’est un débat sur l’éducation. Voltaire condamne le fait que pour les gens de la haute société l’argent a plus de valeur qu’avoir une bonne éducation.