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Sagot :
Bonjour
La liberté est un absolu qui ne se choit pas, l’homme est fait d’une conscience réfléchie, sinon il n’est plus à l’état d’être humain, d’être pensant, mais devient un animal, sans conscience. L’homme ne peut être que libre, il est condamné à être libre d’après Sartre.
La prise de conscience est en effet libératrice. Libératrice de notre rapport au monde, auquel tout homme est lié, car il est capable d’actions par lui-même qui deviennent des effets dans le monde. Cette liberté n’entraînant pas seulement chacun d’entre nous mais englobant l’homme généralement. L’individu s’engage pour l’humanité entière dans ses libres actes. Ce qui nous rend tous responsable de ce que l’humanité représente. D’ailleurs, nous pourrions prendre l’exemple de ces personnes qui dominent le monde. Ces gens ont pris conscience de ce qu’ils pouvaient réaliser et maintenant ils abusent de ce pouvoir qu’ils ont acquis : La crise économique en est la preuve. Le fait que l’homme soit libre, et qu’il est une conscience, lui permet déjà de prendre conscience et par la suite de change de manière d’être comme bon lui semble, la prise de conscience est libératrice ici. Il y a des degrés à la prise de conscience libératrice. L’homme est autant libre entre choisir un chemin, ou un autre. Quoi qu’il fasse, quoi qu’il décide, l’homme procède par un choix de faire ou de ne pas faire, il prend conscience qu’il est libre de faire ce qu’il veut. De plus nous sommes plus ou moins conscients et ce degré de conscience est le reflet de notre liberté.
Nous croyons être libre, alors que nous sommes soumis à nos passions les plus profondes, et bien souvent ignorants, nous sommes les jouets des circonstances naturelles. Puisque nos actions aboutissent à certains résultats, nous pensons agir en vue de ces résultats sans voir que ce sont d’autres causes qui nous font agir. La conscience se prend pour première cause. Elle invoque même son pouvoir sur le corps. Mais ce n’est qu’une illusion. De plus tout homme devant un choix est devant un dilemme, il est séparé en deux, ne sachant pas choisir et lors de son choix ; ce qui prouve sa liberté ; il a dû renoncer à une des deux choses au choix. La prise de conscience de ce renoncement ne libère pas l’homme mais le condamne à devoir choisir, ce qui n’est pas une liberté. Et cela remet tout en cause, comment être sûr de ne pas se tromper, comment être sûr d’avoir fait le bon choix, comment être sur des conséquences de son choix ? Celui-ci amène le doute, qui peut lui-même amener à la folie, et la folie c’est la perte de l’homme. La conscience n’est dans ce cas pas libératrice, mais plutôt un fardeau. Sans oublier que ce n’est pas en connaissant un problème rencontré par l’homme, comme par exemple la phobie, que celui-ci disparaît, au contraire il est toujours présent, la prise de conscience d’un problème n’est pas sa solution, ce n’est pas libérateur car l’homme reste avec son problème.
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