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Sagot :
Bonsoir,
- ce peut être la conclusion de la description faite
- ce peut être ironique
- il peut y avoir de l'empathie et des regrets
Et je penche pour cette dernière solution, il dénonce l'indifférence de tous face à la mort d'une jeune femme et leur pingrerie
Réponse :
Il s'agit de la dernière phrase de la nouvelle de Léon Hennique : Les funérailles de Francine Cloarec.
Une courte nouvelle d'un réalisme sordide : des croque morts arrivent dans l'immeuble délabré, s'adressent à k la concierge qyui ne retrouve plus la clé de l'appartement à l'étage. On la retrouve enfin sous le paillasson. Il, s'agit d'une jeune bonne bretonne de 20 ans mais très pauvre. On la met sans ménagement dans le cercueil qui a du mal à passer dans l'escalier. Le corbillard file vers le cimetière. Une ancienne patronne s'est déplacée. Deux hommes dont un peintre sont venus mais ont raté l'inhumation. Des parties dialoguées complètement en décalage avec la situation. Aucune solennité, des personnages caricaturaux, des grotesques pour cet enterrement que même le peintre arrivé en retard ne pourra jamais représenter.
La dernière phrase est pleine de sous-entendus. Voilà comment se passe un enterrement de pauvre : sans solennité, sans rituel, sans cortège, sans officier du culte, sans cérémonial,sans regrets. Le pauvre n'existe pas.
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