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Sagot :
Résumé
Durant l'été 1922, Jean et Ferdinand sont élevés par leur grand-mère paternelle dans le château familial de la Belle-Angerie, à quelques kilomètres d'Angers. Le décès de leur grand-mère oblige leurs parents, Jacques et Paule, à quitter la Chine où le père est cadre dans une université chinoise, pour revenir s’occuper de leurs enfants.
Avec impatience et curiosité, les deux enfants attendent leurs parents et le petit frère qu’ils ne connaissent pas sur le quai de la gare. En se jetant sur leur mère pour l’embrasser, ils se font violemment repousser par cette dernière qui souhaite descendre tranquillement du train. Leur nouveau petit frère, Marcel, leur adresse un salut presque froid. Seul leur père les embrasse.
De retour au château, la famille et le personnel sont convoqués dans la salle à manger pour écouter la nouvelle organisation de la famille : le père annonce un emploi du temps spartiate, avec messe dans la chapelle privée dès le commencement de la journée, vers 5 h 30, et à son achèvement vers 21 h 30. Pendant la journée, les études sont dispensées par l'abbé qui vit avec eux. Soudain, le père prend prétexte d’avoir des mouches à piquer pour se retirer, laissant ainsi sa femme, Paule, annoncer ses propres directives : les enfants n’auront plus le droit au café au lait le matin mais à la soupe, ils auront les cheveux tondus par mesure d'hygiène et, par sécurité, elle ôte les poêles, les édredons et les coussins dans leur chambre. Elle leur confisque tous leurs objets personnels. Quant aux heures de recréations, elles doivent être consacrées à l'entretien du parc. Pour ne pas user leurs chaussures et chaussettes, elle leur impose le port de lourds sabots, qu'ils « peuvent » porter avec de la paille s'il fait froid... »
En peu de temps, les enfants sont affamés, frigorifiés, privés de tout confort, de toute tendresse, et constamment sujets à des brimades, punitions ou humiliations de la part de leur mère, sous l'œil de leur père qui semble préférer ne rien voir pour éviter un conflit avec sa femme.
Au cours des repas, elle n’hésite pas à piquer violemment un de ses fils avec la fourchette s'ils n’adoptent pas une tenue qu'elle considère correcte. Quand la gouvernante tente de s’interposer, Paule la renvoie immédiatement, comme elle l'a déjà fait pour tout le personnel, à l’exception de Fine, la vieille cuisinière, à sa merci du fait qu'elle est sourde et muette. Les enfants qui détestent leur mère lui trouvent le surnom qu'elle porte dorénavant en permanence : « Folcoche », contraction de Folle et Cochonne. Ils gravent partout où ils le peuvent des VF rituels, signifiant Vengeance à Folcoche. Jean, le narrateur, est le fils qu'elle déteste le plus car il fait preuve d'une certaine audace, notamment en la fixant intensément pendant les repas, "rituel" que les frères appellent « Pistolétade ».
Après une partie de chasse avec leur père qui a permis aux enfants de connaître quelques instants de bonheur, un incident se produit : Folcoche, furieuse de voir les enfants heureux décide de les priver de ce loisir ; mais le père se met soudain en colère et ordonne à sa femme de laisser les enfants en paix, puis rapidement, il rentre au château, épouvanté par son emportement. Humiliée, Folcoche isole les enfants dans une des pièces, et les bat violemment. Mais Jean tente de se défendre, ce qui accroît l’agressivité de Folcoche. Elle le frappe jusqu'à épuisement. Au repas, le père ne peut que remarquer les traces de coups sur le visage de son fils mais une fois de plus, il préfère ne rien dire, et ne peut que lui adresser un sourire ému.
Après la gouvernante, c'est l’abbé qui est congédié, et remplacé par un nouvel abbé que Folcoche espère plus ferme avec les enfants. Au cours d'un repas, Folcoche est brutalement prise de malaise : une crise hépatique survient et nécessite une opération qui l’oblige à une hospitalisation de plusieurs mois. C'est pour les enfants une période douce : ils deviennent proches de leur père et toutes les interdictions d’autrefois sautent. À nouveau, ils peuvent manger beurre et confiture, se promener dans le parc. Ils vont même jusqu’à exploser de joie en apprenant que leur mère est mourante. Mais leur souhait ne sera pas exaucé car Folcoche survit et revient à la Belle-Angerie. Soucieuse de restaurer ses règles drastiques, elle découvre avec horreur qu'elle a du travail : les enfants ont grandi désormais, leur père et l’abbé s’opposent aux tontes de cheveux, aux corvées de jardinage et autres brimades d’autrefois.
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Durant l'été 1922, Jean et Ferdinand sont élevés par leur grand-mère paternelle dans le château familial de la Belle-Angerie, à quelques kilomètres d'Angers. Le décès de leur grand-mère oblige leurs parents, Jacques et Paule, à quitter la Chine où le père est cadre dans une université chinoise, pour revenir s’occuper de leurs enfants.
Avec impatience et curiosité, les deux enfants attendent leurs parents et le petit frère qu’ils ne connaissent pas sur le quai de la gare. En se jetant sur leur mère pour l’embrasser, ils se font violemment repousser par cette dernière qui souhaite descendre tranquillement du train. Leur nouveau petit frère, Marcel, leur adresse un salut presque froid. Seul leur père les embrasse.
De retour au château, la famille et le personnel sont convoqués dans la salle à manger pour écouter la nouvelle organisation de la famille : le père annonce un emploi du temps spartiate, avec messe dans la chapelle privée dès le commencement de la journée, vers 5 h 30, et à son achèvement vers 21 h 30. Pendant la journée, les études sont dispensées par l'abbé qui vit avec eux. Soudain, le père prend prétexte d’avoir des mouches à piquer pour se retirer, laissant ainsi sa femme, Paule, annoncer ses propres directives : les enfants n’auront plus le droit au café au lait le matin mais à la soupe, ils auront les cheveux tondus par mesure d'hygiène et, par sécurité, elle ôte les poêles, les édredons et les coussins dans leur chambre. Elle leur confisque tous leurs objets personnels. Quant aux heures de recréations, elles doivent être consacrées à l'entretien du parc. Pour ne pas user leurs chaussures et chaussettes, elle leur impose le port de lourds sabots, qu'ils « peuvent » porter avec de la paille s'il fait froid... »
En peu de temps, les enfants sont affamés, frigorifiés, privés de tout confort, de toute tendresse, et constamment sujets à des brimades, punitions ou humiliations de la part de leur mère, sous l'œil de leur père qui semble préférer ne rien voir pour éviter un conflit avec sa femme.
Au cours des repas, elle n’hésite pas à piquer violemment un de ses fils avec la fourchette s'ils n’adoptent pas une tenue qu'elle considère correcte. Quand la gouvernante tente de s’interposer, Paule la renvoie immédiatement, comme elle l'a déjà fait pour tout le personnel, à l’exception de Fine, la vieille cuisinière, à sa merci du fait qu'elle est sourde et muette. Les enfants qui détestent leur mère lui trouvent le surnom qu'elle porte dorénavant en permanence : « Folcoche », contraction de Folle et Cochonne. Ils gravent partout où ils le peuvent des VF rituels, signifiant Vengeance à Folcoche. Jean, le narrateur, est le fils qu'elle déteste le plus car il fait preuve d'une certaine audace, notamment en la fixant intensément pendant les repas, "rituel" que les frères appellent « Pistolétade ».
Après une partie de chasse avec leur père qui a permis aux enfants de connaître quelques instants de bonheur, un incident se produit : Folcoche, furieuse de voir les enfants heureux décide de les priver de ce loisir ; mais le père se met soudain en colère et ordonne à sa femme de laisser les enfants en paix, puis rapidement, il rentre au château, épouvanté par son emportement. Humiliée, Folcoche isole les enfants dans une des pièces, et les bat violemment. Mais Jean tente de se défendre, ce qui accroît l’agressivité de Folcoche. Elle le frappe jusqu'à épuisement. Au repas, le père ne peut que remarquer les traces de coups sur le visage de son fils mais une fois de plus, il préfère ne rien dire, et ne peut que lui adresser un sourire ému.
Après la gouvernante, c'est l’abbé qui est congédié, et remplacé par un nouvel abbé que Folcoche espère plus ferme avec les enfants. Au cours d'un repas, Folcoche est brutalement prise de malaise : une crise hépatique survient et nécessite une opération qui l’oblige à une hospitalisation de plusieurs mois. C'est pour les enfants une période douce : ils deviennent proches de leur père et toutes les interdictions d’autrefois sautent. À nouveau, ils peuvent manger beurre et confiture, se promener dans le parc. Ils vont même jusqu’à exploser de joie en apprenant que leur mère est mourante. Mais leur souhait ne sera pas exaucé car Folcoche survit et revient à la Belle-Angerie. Soucieuse de restaurer ses règles drastiques, elle découvre avec horreur qu'elle a du travail : les enfants ont grandi désormais, leur père et l’abbé s’opposent aux tontes de cheveux, aux corvées de jardinage et autres brimades d’autrefois.
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