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Sagot :
Bonjour
Freud donne un sens psychologique à la question de la sincérité. En effet dans son ouvrage "la psychopathologie de la vie quotidienne", Freud met en avant l’importance des faits et gestes que nous qualifions d’inconscient. Pour ce philosophe ces gestes qui peuvent être des oublis, des lapsus sont le reflet de notre inconscient qui ne peut pas s’exprimer car nous portons plus d’importance à notre conscient. L’Homme croit être conscient de quelque chose mais n’est pas conscient d’une pensée qui existe en lui. En effet, nous pouvons ici parler d’une pensée impensée, il existe dans chacun d’entre nous un pensée que nous ne croyons pas pensée mais que notre corps et notre âme ressentent et pensent. Il y a ici la notion d’auto censure qui rentre en jeu, ici ce phénomène ne permet pas à l’Homme de penser touts ses désirs ressentit. Nous pouvons donc représenter l’autocensure comme étant "la frontière" délimitant ce que l’on peut penser et ce que l’on ne peut pas penser. Cette dernière partie est tellement refoulée et enfouie en nous qu’il nous est inimaginable de nous avouer nos désirs et nos réelles penser. Ainsi, dans le discours oral le mensonge vient ici prendre la place de l’autocensure. En effet, nous pourrions qualifier le mensonge de « maladie psychique » qui nous obligerait à ne pas dévoiler nos désirs et l’impensé de notre pensée. Cependant, l’Homme a-t-il conscience de ce phénomène d’autocensure joué par le mensonge ? Nous pensons mentir de notre plein grés mais comme nous le pense Freud rien n’ai laissé au hasard. C'est-à-dire que nous pensons mentir car nous le voulons mais que au contraire nous mentons parce que nous n’avons pas le choix. Effectivement, le mensonge est comme le reflet de notre subconscient, nous mentons pour déguiser nos pensées et cela sans le vouloir et en croyant le métriser car il nous ait imposé par nous même et par les autres de ne pas dévoiler nos désirs.
Pour Freud, le mensonge s’explique donc par la psychologie. Il pense que l’Homme n’a pas d’emprise sur le mensonge et qu’il est révélateur de ses pensées impensées. L’Homme est donc voué à mentir pour se conserver lui-même et cela en conséquence de cette autocensure qui lui est infligé par ses semblables et par son conscient lui-même.
La sincérité exige une forme de conscience, en effet pour Kant, l’Homme est conscient de désirer conserver sa vertu en étant honnête. Platon nous explique que le mensonge exige lui aussi une part d’intelligence et donc de conscience : seul l‘Homme qui a conscience de ses connaissances dans un domaine peut mentir sur ce sujet. Freud, lui nous explique que le mensonge a une part de conscience, en effet l’Homme a conscience de pouvoir mentir. Cependant, ce dernier met en avant l’idée que la sincérité engage plus d’inconscience que de conscience. Effectivement, le mensonge représente une part d’autocensure. L’Homme ne peut pas dire et même penser ce qu’il ressent réellement puisqu’il n’en ait pas conscient lui-même.
L’Homme en mentant croit donc avoir l’emprise sur ce phénomène, qu’en réalité il subit. La sincérité ne peut donc pas être définie réellement pour chaque Homme car chacun d’entre eux a une part d’inconscience qui se traduit par le mensonge qui vient faire obstacle à la sincérité.
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