Bonjour pouvez vous m’aider rédiger 2 questions à partir de ce texte et y répondre s’il vous plaît.
C'est le système de « la journée continue ». Levées les premières, couchées les
dernières, elles commencent cette journée le balai à la main. La maison, la
cuisine, la cour, les alentours. Plus vite écrit que fait. Suit le nettoyage des
ustensiles de cuisine et de la vaisselle, tâche rarement effectuée la veille au soir.
Rarement aussi, il reste de l'eau de la veille. La corvée de l'eau est ainsi une des
premières à accaparer le temps de la femme africaine, tant il est vrai que pour la
majeure partie de la population, l'eau courante à la maison constitue un rêve
inaccessible. Un seau à la main, une cuvette sur la tête, il faut aller
s'approvisionner à la fontaine publique, tour à tour en eau de boisson, pour la
préparation des aliments, et pour les autres usages domestiques. Au moment où
elle accomplit son dernier voyage la citadine a déjà des kilomètres dans les
jambes. Et il n'est pas encore huit heures du matin ! Et encore, elle peut
s'estimer heureuse. Dans la plupart des villes africaines, l'eau n'est
qu'exceptionnellement rare. Elle est potable. Le chemin vers la fontaine ne
relève pas du parcours du combattant. Dans les campagnes en revanche, il en va
tout autrement. À la mauvaise saison surtout, le trajet vers la source tient de
l'exploit quotidien.
La deuxième corvée est celle du bois. Même si l'usage des cuisinières à gaz se
répand, pour beaucoup d'Africains les repas se préparent encore sur l'antique
foyer à trois pierres. (...) Selon un dicton de chez nous, « pour une femme, il y a
toujours quelque chose à faire dans sa maison ». Pour les Africaines rurales, par
exemple, les travaux des champs s'ajoutent au reste.