Gypas82
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Bonjour j'ai besoin d'aide avec une reecriture de Francais stpp? je suis en 3eme
Merci d'avance
Niveau 1> changer le passe au present

Lucien était douillettement recroquevillé sur lui-même. C’était sa position favorite. Il ne s’était jamais senti aussi détendu, heureux de vivre. Son corps était au repos, léger, presque aérien. Il se sentait flotter. Pourtant il n’avait absorbé aucune drogue pour accéder à cette sorte de béatitude. Lucien était calme et serein naturellement ; bien dans sa peau, comme on dit. Un bonheur égoïste, somme toute.
La nuit même, le malheureux fut réveillé par des douleurs épouvantables. Il fut pris dans un étau, broyé par les mâchoires féroces de quelque fléau. Quel était le mal qui lui tombait dessus ? Et pourquoi sur lui plutôt que sur un autre ? Quelle punition lui était donc infligée ? « C’est la fin » se dit-il.
Il s’abandonna à la souffrance en fermant les yeux, incapable de résister à ce flot qui le submergeait, l’entraînant loin des rivages familiers. Il n’avait plus la force de bouger. Un carcan l’emprisonnait de la tête aux pieds. Il se sentait emporté vers un territoire inconnu qui l’effrayait déjà. Il crut entendre une musique abyssale. Sa résistance faiblissait. Le néant l’attirait.
Un sentiment de solitude l’envahit. Il était seul dans son épreuve. Personne pour l’aider. Il devait franchir le passage en solitaire. Pas moyen de faire autrement. « C’est la fin » se répéta-t-il.
La douleur finit par être si forte qu’il faillit perdre la raison. Et puis soudain, ce fut comme si les mains de Dieu l’écartelaient. Une lumière intense l’aveugla. Ses poumons s’embrasèrent. Il poussa un cri.
En le tirant la sage-femme s’exclama : « C’est un garçon ! ». Lucien était né.

Sagot :

Bonjour

Lucien est douillettement recroquevillé sur lui-même. C’est sa position favorite. Il ne s’est  jamais senti aussi détendu, heureux de vivre. Son corps est au repos, léger, presque aérien. Il se sent flotter. Pourtant il n’a absorbé aucune drogue pour accéder à cette sorte de béatitude. Lucien est calme et serein naturellement ; bien dans sa peau, comme on dit. Un bonheur égoïste, somme toute.

La nuit même, le malheureux est réveillé par des douleurs épouvantables. Il est pris dans un étau, broyé par les mâchoires féroces de quelque fléau. Quel est le mal qui lui tombe dessus ? Et pourquoi sur lui plutôt que sur un autre ? Quelle punition lui est donc infligée ? « C’est la fin » se dit-il.

Il s’abandonne à la souffrance en fermant les yeux, incapable de résister à ce flot qui le submerge, l’entraînant loin des rivages familiers. Il n’a plus la force de bouger. Un carcan l’emprisonne de la tête aux pieds. Il se sent emporté vers un territoire inconnu qui l’effraie déjà. Il croit entendre une musique abyssale. Sa résistance faiblit. Le néant l’attire.

Un sentiment de solitude l’envahit. Il est seul dans son épreuve. Personne pour l’aider. Il doit franchir le passage en solitaire. Pas moyen de faire autrement. « C’est la fin » se répète-t-il.

La douleur finit par être si forte qu’il a failli perdre la raison. Et puis soudain, c'est comme si les mains de Dieu l’écartèlent. Une lumière intense l’aveugle. Ses poumons s’embrasent. Il pousse un cri.

En le tirant la sage-femme s’exclame : « C’est un garçon ! ». Lucien est né.