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Sagot :
Bonsoir,
1) La nouvelle est réaliste pour la cruauté paysanne, pour l’absence d’empathie des voisins, pour la description du harcèlement de plus en plus violent du beau-frère que tout le monde à la ferme imite, pour la description du cadavre de l’aveugle à moitié dévoré par les corbeaux...
2) Le narrateur raconte à la première personne : « J’ai connu un aveugle... » et donc cela renforce la crédibilité, on dirait un témoignage. Le lecteur croira donc davantage à l’histoire.
3) Pour la focalisation, c’est un narrateur omniscient, qui décrit même les derniers instants de l’aveugle - alors qu’il n’est pas censé y avoir assisté. L’accumulation de détails sordides et cruels révolte le lecteur, écœuré par la cruauté paysanne (l’aveugle ne rapporte rien, soi-disant, mais le beau-frère lui a volé sa part d’héritage, l’affame et le frappe pour se moquer de son handicap) et par la non-assistance à personne en danger commise par les voisins : tout le monde sait que le beau-frère a assassiné l’aveugle, mais comme il s’est assuré de leur silence et de leur complicité pendant des années puisqu’ils participaient aux mauvais traitements, personne ne le dénoncera, il a réussi un crime parfait.
1) La nouvelle est réaliste pour la cruauté paysanne, pour l’absence d’empathie des voisins, pour la description du harcèlement de plus en plus violent du beau-frère que tout le monde à la ferme imite, pour la description du cadavre de l’aveugle à moitié dévoré par les corbeaux...
2) Le narrateur raconte à la première personne : « J’ai connu un aveugle... » et donc cela renforce la crédibilité, on dirait un témoignage. Le lecteur croira donc davantage à l’histoire.
3) Pour la focalisation, c’est un narrateur omniscient, qui décrit même les derniers instants de l’aveugle - alors qu’il n’est pas censé y avoir assisté. L’accumulation de détails sordides et cruels révolte le lecteur, écœuré par la cruauté paysanne (l’aveugle ne rapporte rien, soi-disant, mais le beau-frère lui a volé sa part d’héritage, l’affame et le frappe pour se moquer de son handicap) et par la non-assistance à personne en danger commise par les voisins : tout le monde sait que le beau-frère a assassiné l’aveugle, mais comme il s’est assuré de leur silence et de leur complicité pendant des années puisqu’ils participaient aux mauvais traitements, personne ne le dénoncera, il a réussi un crime parfait.
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