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Sagot :
Bonjour, il y a effectivement l’anaphore, mise en relief par les retours à la ligne, mais aussi la comparaison (« je sentis se solidifier en moi comme une lave ») et la répétition (le corps qui tournoie).
On peut également relever les détails très crus de la mise à mort (le corps qui tournoie, la nuque brisée, rendre l’âme, vomissements de la petite...), opposés au prétexte qui la justifie : elle a frappé un Blanc. Même si elle ne l’a que légèrement blessé, c’est un crime de lèse-majesté. Pas de pardon ni de pitié possible : c’est pourquoi non seulement la mise à mort est cruelle, mais elle est donnée en spectacle aux autres esclaves. Et, comble de la barbarie, lorsqu’à juste titre ils manifestent tous (« toutes les poitrines ») leur indignation par un « chant de révolte et de colère » (même pas une émeute, juste un chant), ils sont très violemment frappés : « ... que les chefs d’équipe firent taire à grands coups de nerf de bœuf. »
Le but est donc d’émouvoir le lecteur, de le scandaliser par le côté à la fois pathétique et atroce de la scène (la petite doit assister au supplice de sa mère).
Voilà, bon courage !
On peut également relever les détails très crus de la mise à mort (le corps qui tournoie, la nuque brisée, rendre l’âme, vomissements de la petite...), opposés au prétexte qui la justifie : elle a frappé un Blanc. Même si elle ne l’a que légèrement blessé, c’est un crime de lèse-majesté. Pas de pardon ni de pitié possible : c’est pourquoi non seulement la mise à mort est cruelle, mais elle est donnée en spectacle aux autres esclaves. Et, comble de la barbarie, lorsqu’à juste titre ils manifestent tous (« toutes les poitrines ») leur indignation par un « chant de révolte et de colère » (même pas une émeute, juste un chant), ils sont très violemment frappés : « ... que les chefs d’équipe firent taire à grands coups de nerf de bœuf. »
Le but est donc d’émouvoir le lecteur, de le scandaliser par le côté à la fois pathétique et atroce de la scène (la petite doit assister au supplice de sa mère).
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