kdove7
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bonjour quelle un peut m'aider je ne sais pas quoi faire je bloque je ni arrive pas c'est du 4e



Tu vas imaginer la suite immédiate de l’extrait. Tu devras rédiger un texte fantastique d’une trentaine de lignes dans lequel s’exprime l’angoisse du narrateur. Voici les consignes à respecter : 1- Rédige un récit fantastique qui est la suite de l’extrait étudié. La première phrase de ton texte est : « Quand le comte vit mon visage, ses yeux étincelèrent d’une sorte de fureur diabolique et, tout à coup, il me saisit la gorge. » Utilise les mêmes personnages, le même lieu, la même atmosphère et les mêmes temps verbaux (imparfait / passé simple). 2- Écris à la première personne. 3- Exprime l’angoisse du narrateur. Utilise des phrases exclamatives et interrogatives, emploie des interjections. Insiste sur le doute et l’impuissance du narrateur (narrateur en fonction de COD des verbes, phrases négatives et adjectifs qualificatifs à préfixe privatif.) 4- Utilise le champ lexical de la peur. 5- Soigne ton orthographe et la correction de la langue. Respecte les règles de correction de la langue (toutes les phrases comportent au moins un sujet et un verbe ; les groupes nominaux sont bien accordés ; les verbes sont bien conjugués et accordés ; les phrases sont bien ponctuées). 6- Écris un texte de trente lignes minimum composé de plusieurs paragraphes merci d'avance sa serait pour c'cette après midi


voila le texte


En commençant ce journal, je craignais d’être diffus ; mais à présent je suis
heureux de m’être, dès le début, arrêté sur chaque détail, car ce château, ainsi que tout
ce qu’on y voit et tout ce qui s’y passe, est si étrange que je ne puis m’empêcher de m’y
sentir mal à l’aise. Je voudrais en sortir – en sortir sain et sauf ! – ou n’y être jamais venu !
Il se peut que veiller ainsi chaque nuit mette mes nerfs à dure épreuve ; et encore, s’il
n’y avait que cela ! Peut-être supporterais-je cette existence si au moins je pouvais parler
à quelqu’un, mais, voilà, il n’y a absolument personne, à part le comte. Or, s’il faut dire
le fond de ma pensée, j’ai bien peur d’être ici la seule âme qui vive… Oui, si l’on me
permet d’exposer les faits tels qu’ils sont, cela m’aidera peut-être à les subir avec un peu
plus de patience, à mettre un frein à mon imagination. Sinon, je suis perdu. Les faits tels
qu’ils sont, ou du moins, tels qu’ils me semblent être…
Quand je me fus mis au lit, je dormis quelques heures à peine et, sentant que je ne
pourrais pas me rendormir, je me levai. J’avais accroché la petite glace de mon nécessaire
à l’espagnolette1
de ma fenêtre et je commençais à me raser quand, soudain, je sentis une
main se poser sur mon épaule et reconnus la voix du comte qui me disait :
– Bonjour !
Je sursautai, fort étonné de ne pas l’avoir vu venir, puisque, dans le miroir, je
voyais refléter toute l’étendue de la chambre qui se trouvait derrière moi. Dans mon
mouvement de surprise, je m’étais légèrement coupé, ce que je ne remarquai pas au
moment même. Lorsque j’eus répondu au comte, je regardai à nouveau dans le miroir,
essayant de comprendre comment j’avais pu me tromper. Cette fois, il n’y avait pas
d’erreur possible, je savais que l’homme était tout près de moi ; il me suffisait de
tourner légèrement la tête pour le voir contre mon épaule. Et pourtant son image n’était
pas reproduite dans la glace ! Toute la pièce derrière moi était reflétée dans le miroir ;
mais il ne s’y trouvait qu’un seul homme – celui qui écrit ces lignes. Ce fait stupéfiant,
venant s’ajouter à tant d’autres mystères, ne fit qu’accentuer la sensation de malaise que
j’éprouve toujours lorsque le comte est là. Mais, au même moment, je m’aperçus que je
saignais un peu au menton. Posant mon rasoir, je tournai la tête à demi pour chercher des
yeux un morceau de coton. Quand le comte vit mon visage, ses yeux étincelèrent d’une
sorte de fureur diabolique et, tout à coup, il me saisit la gorge.

Sagot :

Réponse :

Quand le comte vit mon visage, ses yeux étincelèrent d’une  sorte de fureur diabolique et, tout à coup, il me saisit la gorge. Je voulais me débattre mais il serrait fort. Je réussis quand même à me retourner, j'avais toujours mon rasoir à la main. Je ne voyais plus rien, je tournais le dos au miroir, la surprise m'avait aveuglé. Je sentis du sang couler sur la main. Je ne savais pas si je m'étais blessé ou si mon rasoir avait blessé le comte. Comment savoir ? Je ne savais même plus si j'étais seul ou non. Oh ! Un bruit de verre brisé. Je vis le miroir voler en éclat. Cette fois, je ne verrais plus grand chose  et j'avais laissé tomber mon rasoir. La panique m'envahit. Je réussis à bondir sur la porte et fermai le verrou d'un geste précipité.