Bonjour j’ai sa à faire pour ce sans deux semaine, pourriez vous m’aidez svp
Le texte est le suivante :
ANTIGONE
Nounou, tu ne devrais pas trop crier. Tu ne devrais pas être trop méchante ce matin.
LA NOURRICE
Pas crier ! Je ne dois pas crier par dessus le marché ! Moi qui avais promis à ta mère... Qu'est-ce qu'elle me dirait, si elle était là ? « Vieille bête, oui, vieille bête, qui n'as pas su me la garder pure, ma petite. Toujours à crier, à faire le chien de garde, à leur tourner autour avec des lainages pour qu'elles ne prennent pas froid ou des laits de poule pour les rendre fortes ; mais à quatre heures du matin tu dors, vieille bête, tu dors, toi qui ne peux pas fermer l'oeil, et tu les laisses filer, marmotte, et quand tu arrives, le lit est froid ! » Voilà ce qu'elle me dira ta mère, là-haut, quand j'y monterai, et moi j'aurai honte, honte à en mourir si je n'étais pas déjà morte, et je ne pourrai que baisser la tête et répondre : « Madame Jocaste, c'est vrai. »
ANTIGONE
Non, nourrice. Ne pleure plus. Tu pourras regarder maman bien en face, quand tu iras la retrouver. Et elle te dira : « Bonjour, nounou, merci pour la petite Antigone. Tu as bien pris soin d'elle. » Elle sait pourquoi je suis sorti ce matin.
LA NOURRICE
Tu n'as pas d'amoureux ?
ANTIGONE
Non, nounou.
LA NOURRICE
Tu te moques de moi, alors ? Tu vois, je suis trop vieille. Tu étais ma préférée, malgré ton sale caractère. Ta sœur était plus douce, mais je croyais que c'était toi qui m'aimais. Si tu m'aimais, tu m'aurais dit la vérité. Pourquoi ton lit était-il froid quand je suis venu te border ?
ANTIGONE
Ne pleure plus, s'il te plaît, nounou. (Elle l'embrasse) Allons, ma vieille bonne pomme rouge. Tu sais quand je te frottais pour que tu brilles ? Ma vieille pomme toute ridée. Ne laisse pas couler tes larmes dans toutes les petites rigoles, pour des bêtises comme cela -pour rien. Je suis pure, je n'ai pas d'autre amoureux qu'Hémon, mon fiancé, je te le jure. Je peux même te jurer, si tu veux, que je n'aurai jamais d'autre amoureux... Garde tes larmes, garde tes larmes ; tu en auras peut-être besoin encore, nounou. Quand tu pleures comme cela, je redeviens petite... Et il ne faut pas que je sois petite ce matin.
Les questions sont les suivantes :
QUESTIONS 15 points
Une scene du quotidien
1a. Par quel surnom Antigone appelle-t-elle sa nourrice dans sa premiere réplique ? À quel niveau de langue ce vocabulaire appartient il ?
b. Relevez un autre exemple de l'emploi de ce niveau de langue.
c. Qu apprend on alors sur les relations d'antigone et de sa nourice ?
2. Pourquoi la nourice est elle si bouleversée par la sortie nocturne d'antigène ? Citez le texte pour justifier votre reponse.
3. Comment la nourice retranscrit elle son dialogue imaginaire avec la mere d'Antigone ?
4. Que soupçonne t'elle Antigone d'avoir fait durant la nuit ?
5 . "Si tu aimais, tu l'aurais dit la vérité." (L.19)
a. Quelle est la classe et la fonction de la subordonnée ?
b. Donnez le mode et le temps du verbe de la principale.
6a. Dans sa derniere réplique, la nourice évoque l'enfance d'Antigone. Quel temps marque ce retour en arrière ? Quelle est sa valeur ?
b. Que cherche t'elle alors ?
L'annonce d'un destin tragique
7a. "Tu pourras regarder maman bien en face, quand tu iras la retrouver". (L.12-13) "Qu'est ce qu'elle me dirait' si elle etait la ?" (L.4) Donnez la classe grammaticale des deux subordonnées.
b. Que sous entendent elle sur la mere d'antigone ? Citez le texte.
8. Quelle métamorphose antigone emploie t'elle pour évoquer sa nourice dans sa premiere réplique ? Comment la métamorphose est elle développée dans la réplique ? Quel sentiment traduit elle ?
9a. A quel temps est le verbe "avoir" (L26-27) ?
b. Pourquoi Antigone paraît elle si sûre d'elle ?
10. Qu'est ce qui, à votre avis, empêche antigone de repondre clairement à la nourice et de lui expliquer ce qu'elle a fait ? Répondez dans un paragraphe rédigez.
Réécriture:
Réécrire l’extrait souligné en imaginant que ce sont Antigone et Ismène qui s’adressent à la nourrice
Voilà merci d’avance