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Sagot :
Réponse :
Hello!
- je ferais seulement l'introduction et conclusion
Introduction :
Toute sa vie durant, l’homme, fort de son libre arbitre qui le rends responsable de ses choix, se trouve devoir faire face à des situations souvent cornéliennes, qui sont pour lui comme autant d’épreuves à surmonter par des dilemmes dont il doit estimer la pertinence. Dans ce sens, le désir est la manifestation d’une privation intense synonyme d’amertume, de tristesse qui confine au tourment.
Le désir raisonné se trouve maîtrisé par l’intelligence et le discernement, alors que sous sa forme inconsciente ou subconsciente, il échappe à la réflexion et se fait alors pulsion irraisonnée, non maîtrisable. Le désir sous quelque sorte qu’il se manifeste s’impose alors dans une large pharmacopée, comme le moyen de réduire et conjuration un mal. La problématique naît dès lors que l’élection du choix visant à satisfaire le désir et réduire la souffrance et le manque de l’ego. De ce choix difficile naissent la méfiance, la crainte et le doute. Dans un premier temps nous verrons que le désir doit nous inspirer de la méfiance en tant qu’il est directement lié à une situation d’épreuve et de manque. Nous verrons ensuite que par la réflexion objective, nous avons la capacité de nous affranchir, où tout de moins de raisonner et de maîtriser nos pulsions les plus ardentes. Enfin, nous nous interrogerons de savoir si au total nos désirs ne doivent pas être considérés comme les moteurs exigeants qui viennent sous des formes diverses faire naitre en nous des pulsions bénéfiques, symboles de maîtrise de soi et de gouvernance de notre être tout entier.
Conclusion :
Le désir nous apparaît donc tout d’abord dans une conception épicurienne de la vie, dans la dualité d’un mal possédant en lui-même son propre exutoire par le truchement de notre intelligence. Maîtrisé et circoncis par l’être raisonnable, le désir se fait alors énergie créatrice, pouvoir intense, et concepteur de nos potentialités qu’ils nous donne la force d’exprimer, voire d’imposer, dans le souci de nous rendre efficaces et véritablement dominants. Rappelons à dessein que le désir est une arme puissante entre des mains mues par une intelligence introspective courageuse et intransigeante. C’est cette intelligence qui nous tient à l’écart du dévoiement pour nous laisser jouir à satiété de la satisfaction des désirs raisonnables, de nature physique, intellectuelle sociale ou psychique. Ces satisfactions comblant des manques et nous éloignent de la souffrance en nous gratifiant en félicité, du prix de nos efforts. Survient alors la pensée stoïcienne à laquelle vient s’accoler la notion de conscience, qui décrit l’état intérieur de l’homme sage, en totale harmonie avec le monde qui l’entoure, dont il dépend pleinement, et son être intérieur constitué de pensées, de réflexions, de jugements intimes et secrets. Cette pensée philosophique nous interroge quant à la nature de l’homme comme animal social, car en effet si seul le sage introverti peut atteindre le bonheur de la vertu, cela vient exclure de facto, l’autre, quand bien même il serait sage lui-même. L’humanité peut-elle se satisfaire d’une telle quête d’individualisme portée à son paroxysme ?
Good Luck
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