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Bonjour, quelles sont les différences entre le libéralisme économique et le socialisme ? Et pourquoi c’est deux idéologies s’opposent elles ?
Merci

Sagot :

La critique libérale ne s’arrête pas à la question de la démocratie. Elle va plus loin et plus profond, car elle porte sur les thèses mêmes qui définissent le socialisme. Les libéraux considèrent qu’il n’est guère possible de coordonner l’ensemble des activités humaines. Cette impossibilité ne tient pas seulement aux limitations de la connaissance humaine, qui interdisent de penser que quiconque puisse avoir la science de l’ensemble des phénomènes sociaux et économiques. Elle tient aussi au fait que dès qu’un phénomène social est public, qu’il est l’objet d’informations et qu’il peut servir de base à des prédictions, il est de ce fait irrémédiablement altéré. En effet, les individus modifient alors leurs préférences en fonction de ces informations, et la connaissance qu’on avait du phénomène en question n’est donc plus appropriée pour guider l’action. Nul ne peut accéder au surplomb requis pour organiser l’ensemble de la vie sociale. Par ailleurs, il est impossible de savoir quelle distribution des biens est la plus juste. Il est illégitime de se servir de catégories morales, par exemple le prédicat « juste », pour qualifier des phénomènes aussi complexes que la répartition des biens, biens dont la production résulte d’une multitude d’actions volontaires croisées. L’orthodoxie libérale conduit ainsi à la remise en cause du principe de justice sociale, entendu au sens strict comme la possibilité d’établir des règles de répartition des ressources qui serviraient la réalisation d’une idée préétablie de la justice.

Les libéraux tiennent pour absurde de penser que les individus puissent façonner leurs fins ou les buts pour lesquels ils agissent en fonction de la connaissance de l’état social futur, qu’on les ait incités à le réaliser ou que sa réalisation leur soit imposée de l’extérieur. De plus, ils refusent l’idée qu’un devenir collectif permettre de réaliser la liberté de tous. L’homme s’émancipe avec les moyens qu’il se donne à lui-même, à partir d’un donné civil, psychologique, social (propriétés, intérêts, opinions), dont la valeur est éprouvée grâce à l’existence d’un marché. Il s’émancipe aussi grâce au perfectionnement de la règle de droit. Cela ne signifie aucunement que la lutte pour la liberté n’a pas de sens pour la pensée libérale. Au contraire, cette lutte incarne une valeur considérable lorsqu’elle est menée au nom du droit. En revanche, lorsqu’elle se réclame d’un état social futur ou qu’elle en appelle à une classe destinée à préempter l’autonomie sociale, et à « libérer » l’ensemble de la société, elle ne peut conduire qu’à la tyrannie. La volonté de précipiter une évolution naturelle, ou d’établir artificiellement un nouvel ordre, ramène en général à un état antérieur de civilisation, car elle ne peut se réaliser qu’en portant atteinte aux libertés personnelles. Même la présence de liberté collective, au sens de possibilité de choisir son gouvernement et de participer au processus législatif, est ambiguë aux yeux d’un libéral, car elle peut aller de pair avec l’absence de libertés individuelles : « Un peuple libre en ce sens-là, disait Hayek, n’est pas nécessairement un peuple d’hommes libres » 2.

Libéralisme et socialisme semblent donc s’opposer comme deux philosophies de l’homme et de la société. Mais on ne peut en rester là. D’abord, les idées libérales figurent à présent dans le fonds commun de presque tous les mouvements politiques démocratiques, y compris les mouvements socialistes. Elles ont acquis valeur universelle, et sont fécondes pour l’ensemble des courants politiques, y compris le socialisme. Ensuite, les idées libérales firent l’objet dès la fin du xixe d’une véritable révision conceptuelle. Certaines d’entre elles ont été « socialisées » et ont pu être ainsi reprises par les penseurs socialistes.

( j'ai tt trouvé sur internet)

Réponse:

bonjour

j'espère que ma réponse vas t'aider

le libéralisme et le socialisme semblent se poser comme de philosophie de l'homme et de la société

Et pourtant le socialisme et aussi une philosophie de la Liberté .

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