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Les territoires ultramarins français représentent des espaces spécifiques dans leur environnement régional proche. Ce sont des îlots de prospérité dans un ensemble régional moins développé.
Ces territoires connaissent des développements économiques fragiles et déséquilibrés. L’IDH et le PIB sont souvent inférieurs à la moyenne de l’U.E sauf pour les Canaries. Ce phénomène se double d’un taux de chômage plus élevé, trois plus important pour la Réunion. Les inégalités entre les groupes sociaux sont souvent marquées.
Ces différences se retrouvent entre les territoires eux-mêmes. Ce sont souvent les territoires les plus proches de l’Union européenne qui s’en sortent le mieux grâce entre autres à l’impact du tourisme, ressource majeure.
C’est une économie peu compétitive centrée sur un ou deux secteurs concurrentiels. Une partie de l’agriculture occupe encore une place importante. Une fraction de l’alimentation et des produits courants dépend des importations de la métropole. Les services marchands et non marchands, composé du secteur touristique et de l’administration représentent les trois quarts de la production de richesse. Malgré l’importance de la ZEE, la pêche est peu développée.
Les TUM représentent de nombreuses singularités spatiales, économiques, culturelles et sociales. Leur particularité n’est pas toujours exploitée efficacement mais les subventions et les projets soutenus par l’UE et les métropoles permettent d’harmoniser en partie les conditions de vie.
Pour ces territoires, Les défis actuels sont multiples. Il s’agit de réduire cette dépendance vis-à-vis des institutions publiques en développant d’une part une économie autonome tout en respectant les objectifs du développement durable notamment au niveau du tourisme.
