Bonjour j'ai un devoir en français et j'ai besoin d'aide
ce devoir est en rapport avec le livre de Zola le bonheur des dames chapitre 5
voici les questions :
1)A quoi Mouret s'attendait-il en convoquant Denise dans son bureau?
Pourquoi est-il surpris?
2)En vous appuyant sur les mots du texte,expliquez les sentiments de Mouret envers Denise?
3)Qui était Mme Hédouin?
Que ressent Denise en voyant le tableau la représentant?
et voici le texte:
Le lendemain, Denise était descendue au rayon depuis une demi-heure à peine, lorsque madame Aurélie lui dit de sa voix brève.
— Mademoiselle, on vous demande à la direction.
La jeune fille trouva Mouret seul, assis dans le grand cabinet tendu de reps vert. Il venait de se rappeler « la mal peignée », comme la nommait Bourdoncle ; et lui qui répugnait d’ordinaire au rôle de gendarme, il avait eu l’idée de la faire comparaître pour la secouer un peu, si elle était toujours fagotée en provinciale. La veille, malgré sa plaisanterie, il avait éprouvé devant madame Desforges, une contrariété d’amour-propre, en voyant discuter l’élégance d’une de ses vendeuses. C’était, chez lui, un sentiment confus, un mélange de sympathie et de colère.
— Mademoiselle, commença-t-il, nous vous avions pris par égard pour votre oncle, et il ne faut pas nous mettre dans la triste nécessité…
Mais il s’arrêta. En face de lui, de l’autre côté du bureau, Denise se tenait droite, sérieuse et pâle. Sa robe de soie n’était plus trop large, serrant sa taille ronde, moulant les lignes pures de ses épaules de vierge ; et, si sa chevelure, nouée en grosses tresses, restait sauvage, elle tâchait du moins de se contenir. Après s’être endormie toute vêtue, les yeux épuisés de larmes, la jeune fille, en se réveillant vers quatre heures, avait eu honte de cette crise de sensibilité nerveuse. Et elle s’était mise immédiatement à rétrécir la robe, elle avait passé une heure devant l’étroit miroir, le peigne dans ses cheveux, sans pouvoir les réduire, comme elle l’aurait voulu.
— Ah ! Dieu merci ! murmura Mouret, vous êtes mieux, ce matin… Seulement, ce sont encore ces diablesses de mèches !
Il s’était levé, il vint corriger sa coiffure, du même geste familier dont madame Aurélie avait essayé de le faire, la veille.
— Tenez ! rentrez donc ça derrière l’oreille… Le chignon est trop haut.
Elle n’ouvrait pas la bouche, elle se laissait arranger. Malgré son serment d’être forte, elle était arrivée toute froide dans le cabinet, avec la certitude qu’on l’appelait pour lui signifier son renvoi. Et l’évidente bienveillance de Mouret ne la rassurait pas, elle continuait à le redouter, à ressentir près de lui ce malaise qu’elle expliquait par un trouble bien naturel, devant l’homme puissant dont sa destinée dépendait. Quand il la vit si tremblante sous ses mains qui lui effleuraient la nuque, il eut regret de ce mouvement d’obligeance, car il craignait surtout de perdre son autorité.
— Enfin, mademoiselle, reprit-il en mettant de nouveau le bureau entre elle et lui, tâchez de veiller sur votre tenue. Vous n’êtes pas à Valognes, étudiez nos Parisiennes… Si le nom de votre oncle a suffi pour vous ouvrir notre maison, je veux croire que vous tiendrez ce que votre personne m’a semblé promettre. Le malheur est que tout le monde ici ne partage point mon avis… Vous voilà prévenue, n’est-ce pas ? Ne me faites pas mentir.
Il la traitait en enfant, avec plus de pitié que de bonté, sa curiosité du féminin simplement mise en éveil par la femme troublante qu’il sentait naître chez cette enfant pauvre et maladroite.
Et elle, pendant qu’il la sermonnait, ayant aperçu le portrait de madame Hédouin, dont le beau visage régulier souriait gravement dans le cadre d’or, se trouvait reprise d’un frisson, malgré les paroles encourageantes qu’il lui adressait. C’était la dame morte, celle que le quartier l’accusait d’avoir tuée, pour fonder la maison sur le sang de ses membres.
Mouret parlait toujours.
— Allez, dit-il enfin, assis et continuant à écrire.
j précise, je suis en 3ème