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Bonjour je dois rédiger un bref apologue dont la morale serait une leçon de générosité vous pouvez m'aider svp c'est pour Lundi ?

Sagot :

Réponse :

La période de confinement se prolongeait et bien sûr on ne sortait plus ou alors pour les courses essentielles.  On ne croisait plus les voisins et personne ne s'en inquiétait vraiment. Mais de la fenêtre de son appartement, Théo était souvent à la fenêtre, smartphone à la main pour envoyer des messages aux copains et distraitement il regardait la petite maison en face. Il connaissait juste le locataire, un vieillard charmant, assis devant sa porte et qui le saluait régulièrement en mettant la main à la visière de sa casquette. ll fermait ses volets à 19 h et les ouvrait à 7 h. Le rite était immuable. D'un oeil distrait ,Théo jeta un regard dans la rue en contrebas et il eut l'impression qu'il y avait quelque chose de différent. Il ne savait pas dire quoi. Il regarda attentivement, chercha, balaya du regard et remarqua que les volets de monsieur Pierrard étaient fermés. Il regarda l'heure : 11 h. C'était anormal. Il appela sa mère, sa soeur. Chacun s'interrogerait et émettait des hypothèses. Théo était un garçon décidé pour son âge, il faisait du secourisme, s'investissait dans son club de sport. Il demanda à sa mère une attestation de déplacement dérogatoire et elle lui donna une part de gâteau pour avoir l'excuse d'aller frapper chez le voisin. Théo descendit les deux étages, traversa la rue, sonna. Pas de réponse. Il savait qu'on pouvait entrer par le sentier qui contournait la maison. Il frappa à la porte de la buanderie. pas de réponse. Il tourna la clinche. Appela : "Monsieur Pierrard ? Monsieur Pierrad ?" Une voix faible lui répondit. Il avança et trouva le vieil homme assis dans son fauteuil , dans le noir, les genoux enveloppés d'un plaid. Théo s'approcha, alluma et demanda  au voisin comment il allait. Le vieillard se mit à pleurer doucement :"Je n'ai plus aucune envie de vivre, j'attends la mort dans le noir, personne ne s'intéresse à moi et je ne sers plus à rien". Théo trouva les mots : "je suis là moi, je vais faire quelque chose : d'abord je vais ouvrir les volets, je vais vous donner une part de dessert et je vais vous parler, vous raconter la vie au dehors, même en période de confinement". Le vieillard sourit. Sa prière avait été entendue. Un ami, un jeune ami était venu.

Aucun geste n'est insignifiant. La plus petite attention peut redonner la vie.

Explications :

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