Bonjour ,je m'appelle Jean ,je suis en classe de 2nde et pour demain j'ai une analyse de texte a rendre en histoire,j'essaie depuis 19h ,il est maintenant 1h du matin et j'ai seulement fait l'introduction et 5 phrases de développement quelqu'un pourrait-il m'aider svp ,merci d'avance :

voici ce que j'ai fait:

Le document est un extrait de Commentaire sur la langue Latine,œuvre écrite en 1536 par Étienne Dolet ,écrivain, poète, auteur de nombreux ouvrages antiques ou modernes dont des textes de Rabelais. Il meurt brûlé avec ses livres à Paris en 1546,accusé d'athéisme par l'université de la Sorbonne . Il nous raconte son point de vue sur l'humanisme et son évolution, cela fait interroger le lecteur sur le rapport de l'auteur au développement des idées de l'humanisme.


Étienne Dolet critique la Barbarie Européenne au XVè s « Mais une armée de Lettrés,levés de tous les coins de l'Europe,maîtres dans les deux langues grecque et latine faits de tels assauts au camp ennemi qu'enfin la barbarie n'a plus de refuge » Il montre alors la différence entre les Lettrés et les barbares qu'il compare a des monstres « Il n'y a plus une ville qui donne asile au monstre »


voici le document:

Il y a un siècle, la barbarie régnait partout en Europe. Mais une armée de lettrés, levée de tous les coins de l’Europe, maîtres dans les deux langues grecque et latine, fait de tels assauts au camp ennemi qu’enfin la barbarie n’est plus le refuge ; elle a depuis longtemps disparu d’Italie ; elle est sortie d’Allemagne ; elle s’est sauvée d’Angleterre ; elle a fui hors d’Espagne ; elle est bannie de France. Il n’y a plus une ville qui donne asile au monstre.
Maintenant l’homme apprend à se connaître ; maintenant, il marche à la lumière du grand jour, au lieu de tâtonner misérablement dans les ténèbres. Maintenant, l’homme s’élève vraiment au-dessus de l’animal par son âme et son langage qu’il perfectionne. Les lettres ont repris leur véritable mission qui est de faire le bonheur de l’homme, de remplir sa vie de tous les biens. Courage ! Elle grandira, cette jeunesse qui, en ce moment, reçoit une bonne instruction : elle fera descendre de leur siège les ennemis du savoir ; elle entrera dans le conseil des rois ; elle administrera les affaires de l’Etat. Son premier acte sera d’instituer partout ces bonnes études qui apprennent à fuir le vice et engendrent l’amour de la vertu.