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Pouvez vous me répondre le plus rapide possible s’il vous plaît

1) Dans « La morte amoureuse », qui est Sérapion et quel est son rôle ?
2)Dans « La morte amoureuse », qui est Clarimonde ?
3) Dans quelle ville Clarimonde et le protagoniste vont-ils habiter ?
4)Présentez le narrateur de « La Morte amoureuse » : dites tout ce que vous savez sur lui.

Sagot :

Ericou

Réponse :

Romuald, un vieux prêtre, se confesse à un frère abbé. Il raconte trois années effroyables de  sa jeunesse. « Ce sont des évènements si étranges que je ne puis croire qu’ils me soient arrivés » (p. 47), explique-t-il. Romuald, qui a toujours ardemment souhaité être prêtre, vit avec béatitude la cérémonie de son  ordination, jusqu’à ce qu’il aperçoive dans l’assistance une jeune femme d’une grande beauté qui  le regarde fixement et semble le supplier de renoncer à son engagement. Il prononce pourtant  ses vœux, mais à contrecœur. Romuald se sent comme envouté et n’a plus qu’une envie, revoir  la jeune femme, Clarimonde. Celle-ci l’a effleuré à la sortie de l’église de sa main « froide comme  la peau d’un serpent et [...] brûlante comme la marque d’un fer rouge » (p. 54), en lui reprochant  les vœux définitifs qu’il venait de prononcer. Elle lui fait remettre par la suite un billet avec son  nom et son adresse. Hanté par le souvenir de la jeune femme, il regrette d’être entré dans les ordres et imagine la  vie qu’il aurait eue avec elle. Il se met pourtant en route pour la cure qui lui a été attribuée,  en compagnie du vieil abbé Sérapion, son ami et conseiller. En quittant la ville, il croit apercevoir  la silhouette de Clarimonde sur la terrasse d’un château. Sérapion lui apprend qu’il s’agit du  palais Concini, où il se passe « d’épouvantables choses » (p. 59). Un an se passe. Romuald remplit sans enthousiasme les devoirs de sa charge aux côtés d’une  vieille gouvernante. « Je ne jouissais pas de ce bonheur que donne l’accomplissement d’une sainte  mission » (p. 61), avoue-t-il. Il est hanté par le souvenir de Clarimonde. Un soir, un cavalier inquiétant vient le chercher pour le mener au chevet d’« une très grande  dame » (p. 61) à l’article de la mort. Mais Romuald arrive trop tard et se contente de veiller le  corps, qu’il reconnait : c’est « [c]ette Clarimonde, follement aimée » (p. 63). Il ne peut s’empêcher  de baiser ses lèvres. Clarimonde se redresse alors et lui déclare qu’ils sont à présent fiancés et  qu’elle viendra le voir chaque nuit. Le prêtre tombe évanoui. Il se réveille chez lui et se demande s’il a été « le jouet d’une illusion magique » (p. 67). Lorsque  Sérapion lui rend visite, face au trouble du jeune prêtre, il l’exhorte de prendre garde à lui. Il lui  apprend que Clarimonde est morte à la suite d’une longue orgie, qu’il s’agit en fait d’une femme  vampire et que tous ses amants ont péri d’une mort violente. « La pierre de son tombeau devrait  être scellée d’un triple sceau, car ce n’est pas, à ce qu’on dit, la première fois qu’elle est morte »  (p. 69), ajoute-t-il. Romuald doute des propos du vieil abbé. Une nuit, il fait un rêve : Clarimonde lui rend visite et  lui révèle qu’il est l’homme qu’elle a toujours attendu. Il n’éprouve « aucun étonnement d’une  aventure aussi extraordinaire » (p. 71) et lui avoue qu’il l’aime autant que Dieu. Ils projettent de  partir ensemble le lendemain.

4La Morte amoureuseFiche de lecture –LePetitLittéraire.fr –

« Tout ceci n’est que pure vapeur de mon imagination échauffée » (p. 72), pense-t-il lorsqu’il se  réveille au petit matin. Mais le rêve se poursuit la nuit suivante. Clarimonde lui apporte cette  fois un riche habit et le conduit, en une cavalcade effrénée, dans son palais vénitien. À dater de  ce jour, l’existence du prêtre se dédouble : « Tantôt je me croyais un prêtre qui rêvait chaque soir  qu’il était gentilhomme, tantôt un gentilhomme qui rêvait qu’il était prêtre » (p. 74), dit-il. Il ne  parvient plus à distinguer le songe de la veille. Dans son existence vénitienne, Romuald, follement épris de Clarimonde, mène une vie dissipée  et fastueuse, parmi « des escrocs, des parasites et des spadassins » (p. 75). Il pense cependant  de temps en temps aux avertissements de Sérapion. Un jour, alors que la santé de Clarimonde décline, elle reprend subitement des forces en buvant  le sang d’une plaie que Romuald s’est faite accidentellement. Sérapion avertit alors son ami  que non seulement son âme, mais aussi son corps, est en danger. Un peu plus tard, Clarimonde  essaie même de droguer Romuald pour pouvoir boire son sang quand elle le désire. Mais le jeune  homme déjoue son stratagème et se dit prêt à lui offrir tout son sang, alors qu’elle affirme : « Je ne  prendrai de ta vie que ce qu’il faudra pour ne pas éteindre la mienne. » (p. 78)