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Réponse :
1. .. Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?
Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ?
Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ?
Les mots à la rime sont : ne rit, maigrit, seules. les enfants souffrent de tristesse, de maigreur, de solitude.
2. Le vers 4 donne l'explication, la cause.
Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules
3. Vers 5 et 6.
Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement
Dans la même prison le même mouvement.
Le vers a une pause à l'hémistiche (6° syllabe) donc vers rythmé.
Vers 8 :
Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre,
La métaphore du montre, de la machine qui broie.
Vers 9 :
Innocents dans un bagne, anges dans un enfer,
Antithèse : innocents et bagne / anges et enfer.
Vers 10 et 11.
Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer.
Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue.
Parallélisme : Tout est d'airain // Tout est de fer
Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue
Leur travail est répétitif, épuisant.
4. Le poète imagine que ce que les enfants pourraient dire dans leur prière à Dieu, dans un discours direct : "- Petits comme nous sommes,
Notre père, voyez ce que nous font les hommes ! "
La société devrait les protéger par des lois pour limiter la durée de la journée et fixer l'âge d'embauche or elle les utilise pour travailler dans les fabriques comme main d'oeuvre bon marché.
Explications :
