Bonjour, j'ai un DM de français pour le 25 et je suis bloqué à cette exercice :
2 – Donne la fonction grammaticale des mots suivants (3 points) :
d'outre-tombe (l.1)
une esclave aux cheveux blancs infirme et grabataire (l.18)
que Dieu l'approuvait (l.23)
Voici le texte avec :
En écrivant cette autobiographie, je ne perdrai jamais de vue le fait que je parle d'outre-tombe. L'expression est à prendre au sens littéral, puisque je serai mort quand le livre sortira des presses. Et si je parle d'outre-tombe plutôt que de vive voix, c'est pour une bonne raison : de l'autre monde, en effet, je puis m'exprimer en toute liberté. Quand un homme écrit un livre qui traite de sa vie privée - un livre fait pour être lu de son vivant -, il répugne à dire franchement et entièrement ce qu'il pense ; il peut essayer autant de fois qu'il veut, il n'y parvient pas ; il finit par comprendre que ce qu'il tente là est tout à fait impossible à un être humain.
Il m'a paru que je pourrais, quant à moi, être franc, libre, dépourvu de gêne, si je savais que le résultat de mon labeur ne serait vu de personne avant que je ne sois mort et, partant, inconscient et indifférent.
Je naquis le 30 novembre 1835 dans le village presque invisible de Florida, comté de Monroe, Missouri.
Récemment, quelqu’un du Missouri m’a envoyé une photographie de la maison dans laquelle je suis né. Jusqu’alors j’avais toujours affirmé que c’était un palais mais je serai désormais plus vigilant.
La ferme se trouvait au centre d’une très grande cour fermée sur trois côtés par une clôture et, à l’arrière, par une haute palissade ; Un peu plus bas, au niveau de la maison, une petite cabane de rondins avait été construite contre la barrière ; à cet endroit la colline boisée descendait abruptement, jusqu’à un ruisseau limpide qui chantonnait sur son lit de gravier, et sinuait, et frétillait par-ci par-là.
Dans la petite cabane en rondins vivait une esclave aux cheveux blancs infirme et grabataire à qui nous rendions quotidiennement visite et envers qui nous éprouvions une crainte respectueuse, car nous étions persuadés qu’elle était âgée de plus de mille ans et qu’elle s’était entretenue avec Moïse.
Quand j’étais écolier je n’éprouvais aucune aversion envers l’esclavage. Je n’avais pas conscience qu’il y avait là quoi que ce soit de mal. Personne ne s’en était jamais pris au système devant moi ; les journaux locaux ne l’attaquaient pas ; depuis la chaire, on nous apprenait que Dieu l’approuvait.
Merci d'avance