Sagot :
Michel s'arrêta, sortit de sa voiture, et courut en direction de la deux-chevaux. il vit l'homme, en plein sommeil, et lui tapota sur l'épaule.
"Monsieur ! Réveillez-vous je suis là !
_ Oui... Répondit l'homme, très fatigué.
_ Vous êtes tombé en panne, par cette chaleur, dans cette route sinueuse ?
_ Oui, cela fait exactement quatre heures que j'attends ici. Je n'ai pu appeler personne, il n'y a pas de réseau par ici... Je ne peux pas tout vous expliquer, je ne voudrais pas vous méler à une histoire...
_ Attendez, venez dans ma voiture, je vais vous conduire au refuge le plus proche."
Dans la voiture, Michel était assez pensif. De quelle histoire pouvait bien parler cet homme, qui lui paraissait si étrange.
Après trente minutes de route, dans cette nuit claire mais à la fois si étrangemment obscure, dans les routes sinueuses des Pyrénnees, Michel et l'homme croisèrent une patrouille de gendarmes, juste avant le passage au refuge.
Les gendarmes arrêtèrent brusquement la voiture de MIchel et lui ordonnèrent de sortir de sa voiture. Ils demandèrent à l'homme d'ouvrir la lourde valise qu'il avait emporté avec lui. Malgré l'air frais de la montagne, le sombre visage de l'homme perlait de sueur, comme s'il était rongé d'une féroce inquiétude. Il recula légèrement en arrière, et ouvrit sa valise. Il y montra des vêtements. Un des gendarmes lui tira sa valise, la fouilla et y trouva, dans une poche, un sachet. Ce sachet contenait une grosse quantité de cocaine. Michel paniqué, stressé, affaibli criait aux gendarmes qu'il n'y était pour rien, qu'il ne connaissait pas cet homme, qu'il était tombé en panne sur la route... Mais malheureusement les gendarmes ne voulurent rien entendre.
Je te laisse terminer, je crois que je t'ai bien aidé !
Après tu peux faire une ellipse, et reprendre avec Michel dans une cellule à la gendarmerie.