Je vois le ciel frémir de l’attente de l’aube. Une à une les étoiles se fanent. Les près sont inondés de rosée: l’air n’a que des caresses glaciales. Il semble quelques temps que l’indistincte vie veut s’attarder à sommeil, et ma tête encore lassée s’emplit de tordeur. Je monte jusqu’à la lisière du bois ; je m’assois, chaque bêtes reprennent son travail et sa joie dans la certitude que le jour va venir, et le mystère de la vie recommence de s’ébruiter par chaque échancrures de feuilles. -puis le jour vient.