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Bonjour,
J'aurais besoins de votre pour un petit exercice noté : il faut analysé le document (document sur les végétaux) et trouver le mode de communication , le rôle de la communication , l'émetteur du message et le récepteur du message :
Voici le document → c'est dans ce texte qu'il faut trouver les informations .

Document : La communication chimique chez les végétaux
Quand un plant de tomate est attaqué par un
insecte, il produit un gaz volatil, le méthyl de
jasmonate. On expose pendant 48 h des plants de
tomate au méthyl de jasmonate en condition
contrôlée. Puis, on dose la quantité de certains
pesticides, les « inhibiteurs de protéases »,
produits dans les feuilles des plants exposés. Ces
molécules inhibent les protéases digestives des
insectes, bloquant ainsi leur croissance.

Merci d'avance , au revoir

Sagot :

Réponse :

Quand un plant de tomate est attaqué par un insecte, il produit un gaz volatil, le méthyl de jasmonate. Il faut noter que ce gaz volatil a pour effet d'induire la production d'inhibiteurs de protéases pour le plan attaqué, mais aussi d' ''avertir"  les plants à l'entour de l'attaque qu'il a détectée afins qu'ils activent eux aussi, préventivement, leur processus de défense.

Explications :

Le processus étudié et largement documenté par les biologistes est le suivant :

Les plants de tomates sont le plus généralement attaqués par la chenilles légionnaire dont la voracité peut conduire à l'éradication totale d'une culture. Il a été démontré Cf. publications scientifiques)  que des composés chimiques présents dans les feuilles des plants de tomates étaient sensibles aux très nombreux composés chimiques présents dans la salive des chenilles légionnaire, entraînant l'émission de le méthyl de jasmonate que l'on peut qualifier de "gaz avertisseur de danger".

L'expérience a démontré que des chenilles légionnaire,  privées de leurs glandes salivaires, consommaient les feuilles des plants de tomate, sans que ces dernières n'émettent de méthyl de jasmonate ni n'enclenchent le processus de défence par la production massive  d'inhibiteurs de protéases.

Partant de ce constat, les biologistes ont pu mesurer la production des inhibiteurs de protéases des feuilles du plan de tomates par des expositions au méthyl de jasmonate à faible, moyenne et forte concentration.

Les jeunes plants ainsi mis en alerte de façon préventive, développent massivement des inhibiteurs de protéases ce qui a pour effet de priver les chenilles légionnaire de toute nourriture pour les plans les plus exposés préventivement au méthyl de jasmonate, et pour les plants les moins exposés, bloquent la croissance des nuisibles, empêchant leur développement. L'expérience a aussi démontré que privées de nourritures, les chenilles légionnaire manifestaient un phénomène de cannibalisme. Se dévorant entre  elles, le procédé développé par l'homme, fondé sur le principe naturel de protection des plants de tomates, s'est avéré d'une redoutable efficacité.

Le principe naturel schématisé est donc : Attaque du plan de tomates, reconnaissance des molécules salivaires par les feuilles attaquées, émission d'un "avertisseur" sous forme de  méthyl de jasmonate, et production en défense d'inhibiteur de protéases rendant les feuilles indigstes.

Le principe naturel optimisé par les biologistes qui n'ont rien inventé : Enduction préventive et massive des plans  de tomates au méthyl de jasmonate "avertisseur d'attaque", production préventive et massive d'inhibiteur de protéases par les feuilles des plans de tomates, éradication des chenilles légionnaire et autres insectes qui deviennent cannibales.