Bonjour , j'ai une lecture analytique ( commentaire composé ) a faire sur ce texte , pouvais vous m'aider s'il vous plait ..
LE COMTE, plus embarrassé : Tu te moques, ami l'abolition d'un droit honteux n'est que l'acquit d'une dette envers l'honnêteté. Un Espagnol peut vouloir conquérir la beauté par des soins ; mais en exiger le premier, le plus doux emploi, comme une servile redevance, ah ! c'est la tyrannie d'un Vandale, et non le droit avoué d'un noble Castillan.
FIGARO, tenant Suzanne par la main : Permettez donc que cette jeune créature, de qui votre sagesse a préservé l'honneur, reçoive de votre main publiquement la toque virginale, ornée de plumes et de rubans blancs, symbole de la pureté de vos intentions ; adoptez-en la cérémonie pour tous les mariages, et qu'un quatrain chanté en choeur rappelle à jamais le souvenir...
LE COMTE, embarrassé : Si je ne savais pas qu'amoureux, poète et musicien sont trois titres d'indulgence pour toutes les folies...
FIGARO : Joignez-vous à moi, mes amis.
TOUS ENSEMBLE : Monseigneur ! Monseigneur !
SUZANNE, au Comte : Pourquoi fuir un éloge que vous méritez si bien ?
LE COMTE, à part: La perfide !
FIGARO: Regardez-la donc, Monseigneur ; jamais plus jolie fiancée ne montrera mieux la grandeur de votre sacrifice.
SUZANNE : Laisse là ma figure, et ne vantons que sa vertu.
LE COMTE, à part : C'est un jeu que tout ceci.
LA COMTESSE : Je me joins à eux, Monsieur le Comte et cette cérémonie me sera toujours chère, puisqu'elle doit son motif à l'amour charmant que vous aviez pour moi.
LE COMTE : Que j'ai toujours, Madame ; et c'est à ce titre que je me rends.
TOUS ENSEMBLE: Vivat
LE COMTE, à part : Je suis pris. (Haut.) Pour que la cérémonie eût un peu plus d'éclat, je voudrais seulement qu'on la remit à tantôt. (A part.) Faisons vite chercher Marceline.
FIGARO, tenant Suzanne par la main : Permettez donc que cette jeune créature, de qui votre sagesse a préservé l'honneur, reçoive de votre main publiquement la toque virginale, ornée de plumes et de rubans blancs, symbole de la pureté de vos intentions ; adoptez-en la cérémonie pour tous les mariages, et qu'un quatrain chanté en choeur rappelle à jamais le souvenir...
LE COMTE, embarrassé : Si je ne savais pas qu'amoureux, poète et musicien sont trois titres d'indulgence pour toutes les folies...
FIGARO : Joignez-vous à moi, mes amis.
TOUS ENSEMBLE : Monseigneur ! Monseigneur !
SUZANNE, au Comte : Pourquoi fuir un éloge que vous méritez si bien ?
LE COMTE, à part: La perfide !
FIGARO: Regardez-la donc, Monseigneur ; jamais plus jolie fiancée ne montrera mieux la grandeur de votre sacrifice.
SUZANNE : Laisse là ma figure, et ne vantons que sa vertu.
LE COMTE, à part : C'est un jeu que tout ceci.
LA COMTESSE : Je me joins à eux, Monsieur le Comte et cette cérémonie me sera toujours chère, puisqu'elle doit son motif à l'amour charmant que vous aviez pour moi.
LE COMTE : Que j'ai toujours, Madame ; et c'est à ce titre que je me rends.
TOUS ENSEMBLE: Vivat
LE COMTE, à part : Je suis pris. (Haut.) Pour que la cérémonie eût un peu plus d'éclat, je voudrais seulement qu'on la remit à tantôt. (A part.) Faisons vite chercher Marceline.