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TEXTE


J'allais m'endormir.
Trois petits coups secs, impératifs, furent frappés à ma porte.
- Hein ? me dis-je, en sursaut.
Alors je m'aperçus que mon premier somme avait déjà commencé.
J'ignorais où j'étais, je me croyais à Paris. Certains repos donnent ces sortes d'oublis risibles. Ayant même, presque aussitôt, perdu de vue la cause principale de mon réveil, je m'étirai voluptueusement, dans une complète inconscience de la situation.
- A propos, me dis-je tout à coup, mais on a frappé ? Quelle visite peut bien … ?
A ce point de ma phrase, une notion (1) confuse et obscure que je n'étais plus à Paris, mais dans un presbytère (2) de Bretagne, chez l'abbé Maucombe, me vint à l'esprit.
En un clin d'œil, je fus au milieu de la chambre.
Ma première impression, en même temps que celle du froid aux pieds, fut celle d'une lumière vive. La pleine lune brillait, en face de la fenêtre, au-dessus de l'église, et, à travers les rideaux blancs, découpait son angle de flamme déserte et pâle sur le parquet.
Il était minuit.
Mes idées étaient morbides (3). Qu'était-ce donc ? L'ombre était extraordinaire.
Comme je m'approchais de la porte, une tache de braise, partie du trou de la serrure, vint errer sur ma main et sur ma manche.
Il y avait quelqu'un derrière la porte : on avait réellement frappé.
Cependant, à deux pas du loquet (4), je m'arrêtai court.
Une chose me paraissait surprenante : la nature de la tache qui courait sur ma main. C'était une lueur glacée, sanglante, n'éclairant pas. - D'autre part, comment se faisait-il que je ne voyais aucune ligne de lumière sous ma porte, dans le corridor ? - Mais en vérité, ce qui sortait ainsi du trou de la serrure me causait l'impression du regard phosphorique (5) d'un hibou !
En ce moment, l'heure sonna, dehors, à l'église, dans le vent nocturne.
- Qui est là ? demandai-je, à voix basse.
La lueur s'éteignit : j'allai m'approcher …
Mais la porte s'ouvrit, largement, lentement, silencieusement.

 

Faire une suite de récit : 

" Mais la porte s'ouvrit, largement, lentement, silencieusement. "

En tenant compte des éléments présents dans le récit et en respectant le système d'énonciation (personne, temps du récit), imaginez une suite immédiate à ce texte. 

 

élément surnaturel  Narrateurs s'exprime au je 

 

Sagot :

parle des frissons qui lui parcours le corps, son ventre se retourne, il perd ses repères, il est envahi
En voyant l'ombre qui se tient derrière la porte il voit le mal présent dans cette être, il sentait la bête approché, le souffle court, il voulu s'échappé mais il est paralysé par la peur, la chose s'approche tant a main vers lui, elle le touche, il sent le froid le pénétrer. Tu peut parler du mal de la bête, de son envie de partir, il voyait un démon.
Bonne chance et bonne année