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Bonjour alors je dois faire une commentaire littéraire en francais pour vendredi j'aurai besoins que de la problématique svp pouvez-vous m'en trouver une j'ai cherchée mais je ne trouve pas merci d'avance a ceux qui m'aideront 

voici le texte : 

MARIANNE. Ne serait-elle point heureuse, Octave, la femme qui t’aimerait ?OCTAVE. Je ne sais point aimer ; Cœlio seul le savait. La cendre que renferme cette tombe est tout ce que j’ai aimé sur la terre, tout ce que j’aimerai. Lui seul savait verser dans une autre âme toutes les sources de bonheur qui reposaient dans la sienne. Lui seul était capable d’un dévouement sans bornes ; lui seul eût consacré sa vie entière à la femme qu’il aimait, aussi facilement qu’il aurait bravé la mort pour elle. Je ne suis qu’un débauché sans cœur ; je n’estime point les femmes ; l’amour que j’inspire est comme celui que je ressens, l’ivresse passagère d’un songe. Je ne sais pas les secrets qu’il savait. Ma gaieté est comme le masque d’un histrion2 ; mon cœur est plus vieux qu’elle, mes sens blasés n’en veulent plus. Je ne suis qu’un lâche ; sa mort n’est point vengée.
MARIANNE. Comment aurait-elle pu l’être, à moins de risquer votre vie ? Claudio est trop vieux pour accepter un duel, et trop puissant dans cette ville pour rien craindre de vous.
OCTAVE. Cœlio m’aurait vengé si j’étais mort pour lui comme il est mort pour moi. Ce tombeau m’appartient : c’est moi qu’ils ont étendu sous cette froide pierre ; c’est pour moi qu’ils avaient aiguisé leurs épées ; c’est moi qu’ils ont tué. Adieu la gaieté de ma jeunesse, l’insouciante folie, la vie libre et joyeuse au pied du Vésuve ! adieu les bruyants repas, les causeries du soir, les séré-nades sous les balcons dorés ! adieu Naples et ses femmes, les mascarades à la lueur des torches, les longs soupers à l’ombre des forêts ! adieu l’amour et l’amitié ! ma place est vide sur la terre
.
MARIANNE. Mais non pas dans mon cœur, Octave. Pourquoi dis-tu : « Adieu l’amour » ?OCTAVE. Je ne vous aime pas, Marianne ; c’était Cœlio qui vous aimait.