bjr est-ce que vous pouvez m'aider svvvpppp urgent pour demain
1°a) Quels éléments du texte sont autobiographiques ?
b) Dans les deux premiers paragraphes , quelle est la valeur du présent de l'indicatif ?
c) Qui s'exprime à ce temps ?
2°) LIGNE 12 à 30 : quel est le temps verbal dominant ? Quelle est sa valeur ?
3°) Définissez les " plaisirs d'enfant paisible " ( ligne 32) du narrateur .
4°) ligne 10 - 11 et 31 à 39 : quels sont les temps employés dans les propositions principales ? Quelle est la valeur de chacun de ces temps ?
5°a) ligne 31à 42 : quels sont les deux types de pronoms sujets ?
b) Quelle est la figure de style employée dans les lignes 31 à 39 ?
c) Quel est l'effet produit par ces procédés d'écriture ? Répondez en citant le texte .
VOILà le texte :
Je n'avais guère été, jusqu'alors, courir dans les rues avec les gamins du
bourg. Une coxalgie, dont j'ai souffert jusque vers cette année 189...
m'avait rendu craintif et malheureux. Je me vois encore poursuivant les
écoliers alertes dans les ruelles qui entouraient la maison, en sautillant misérablement sur
ligne 5 une jambe...
Aussi ne me laissait-on guère sortir. Et je me rappelle que Millie, qui était
très fière de moi, me ramena plus d'une fois à la maison, avec force
taloches, pour m'avoir ainsi rencontré, sautant à cloche-pied, avec les
garnements du village.
ligne 10 L'arrivée d'Augustin Meaulnes, qui coïncida avec ma guérison, fut le
commencement d'une vie nouvelle.
Avant sa venue, lorsque le cours était fini, à quatre heures, une longue
soirée de solitude commençait pour moi. Mon père transportait le feu du
poêle de la classe dans la cheminée de notre salle à manger ; et peu à peu
les derniers
ligne 15 gamins attardés abandonnaient l'école refroidie où roulaient des tourbillons de fumée. Il y avait encore quelques jeux, des galopades
dans la cour ; puis la nuit venait ; les deux élèves qui avaient balayé la
classe cherchaient sous le hangar leurs capuchons et leurs pèlerines, et ils
partaient bien vite, leur panier au bras, en laissant le grand portail ouvert...
ligne 20 Alors, tant qu'il y avait une lueur de jour, je restais au fond de la mairie,
enfermé dans le cabinet des archives plein de mouches mortes, d'affiches
battant au vent, et je lisais assis sur une vieille bascule, auprès d'une
fenêtre qui donnait sur le jardin.
Lorsqu'il faisait noir, que les chiens de la ferme voisine commençaient à
ligne 25 hurler et que le carreau de notre petite cuisine s'illuminait, je rentrais enfin. Ma mère avait commencé de préparer le repas. Je montais trois marches de
l'escalier du grenier ; je m'asseyais sans rien dire et, la tête appuyée aux
barreaux froids de la rampe, je la regardais allumer son feu dans l'étroite cuisine où ligne 30 vacillait la flamme d'une bougie.
Mais quelqu'un est venu qui m'a
enlevé à tous ces plaisirs d'enfant paisible.
Quelqu'un a soufflé la bougie qui éclairait pour moi le doux visage maternel
ligne 35 penché sur le repas du soir. Quelqu'un a éteint la lampe autour de
laquelle nous étions une famille heureuse, à la nuit, lorsque mon père avait
accroché les volets de bois aux portes vitrées. Et
ligne 40 celui-là, ce fut Augustin Meaulnes, que les autres élèves appelèrent bientôt le grand Meaulnes.
Dès qu'il fut pensionnaire chez nous, c'est-à-dire dès les premiers jours de
ligne 45 décembre, l'école cessa d'être désertée le soir, après quatre heures. Malgré le froid de la porte battante, les cris des balayeurs et leurs seaux d'eau, il y
avait toujours, après le cours, dans la classe, une vingtaine de grands
élèves, tant de la campagne que du bourg, serrés autour de Meaulnes. Et
c'étaient de longues discussions, des disputes
ligne 50 interminables, au milieu desquelles je me glissais avec inquiétude et plaisir.
A la nuit tombante, lorsque la lueur des carreaux de la classe n'éclairait plus le
groupe confus de jeunes gens, Meaulnes se levait soudain et, traversant le
cercle pressé :
"Allons, en route !" criait-il.
ligne 55 Alors tous le suivaient et l'on entendait leurs cris jusqu'à la nuit noire, dans
le haut du bourg...
Il m'arrivait maintenant de les accompagner. Avec Meaulnes, j'allais à la
porte des écuries des faubourgs, à l'heure où l'on trait les vaches.
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bourg. Une coxalgie, dont j'ai souffert jusque vers cette année 189...
m'avait rendu craintif et malheureux. Je me vois encore poursuivant les
écoliers alertes dans les ruelles qui entouraient la maison, en sautillant misérablement sur
Aussi ne me laissait-on guère sortir. Et je me rappelle que Millie, qui était
très fière de moi, me ramena plus d'une fois à la maison, avec force
taloches, pour m'avoir ainsi rencontré, sautant à cloche-pied, avec les
garnements du village.
ligne 10 L'arrivée d'Augustin Meaulnes, qui coïncida avec ma guérison, fut le
commencement d'une vie nouvelle.
Avant sa venue, lorsque le cours était fini, à quatre heures, une longue
poêle de la classe dans la cheminée de notre salle à manger ; et peu à peu
les derniers
dans la cour ; puis la nuit venait ; les deux élèves qui avaient balayé la
classe cherchaient sous le hangar leurs capuchons et leurs pèlerines, et ils
partaient bien vite, leur panier au bras, en laissant le grand portail ouvert...
ligne 20 Alors, tant qu'il y avait une lueur de jour, je restais au fond de la mairie,
enfermé dans le cabinet des archives plein de mouches mortes, d'affiches
battant au vent, et je lisais assis sur une vieille bascule, auprès d'une
fenêtre qui donnait sur le jardin.
ligne 25 hurler et que le carreau de notre petite cuisine s'illuminait, je rentrais enfin. Ma mère avait commencé de préparer le repas. Je montais trois marches de
barreaux froids de la rampe, je la regardais allumer son feu dans l'étroite cuisine où ligne 30 vacillait la flamme d'une bougie.
Quelqu'un a soufflé la bougie qui éclairait pour moi le doux visage maternel
laquelle nous étions une famille heureuse, à la nuit, lorsque mon père avait
accroché les volets de bois aux portes vitrées. Et
ligne 45 décembre, l'école cessa d'être désertée le soir, après quatre heures. Malgré le froid de la porte battante, les cris des balayeurs et leurs seaux d'eau, il y
avait toujours, après le cours, dans la classe, une vingtaine de grands
élèves, tant de la campagne que du bourg, serrés autour de Meaulnes. Et
c'étaient de longues discussions, des disputes
groupe confus de jeunes gens, Meaulnes se levait soudain et, traversant le
cercle pressé :
"Allons, en route !" criait-il.
le haut du bourg...
porte des écuries des faubourgs, à l'heure où l'on trait les vaches.