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Sagot :
tu peux dire que quand tu était petite, un jour tu était avec ta mère au parc et que tu aperçoit ton père se marier avec une inconnue, alors tu va le voir et tu lui dit "papa" et apres la femme demande a son nouveau "mari" c qui t'a fille ? tu as une fille ?" comme ca tu a gachée un mariage en 1min grosse betise !!!
Ma première bêtise, c'était à l'âge de neuf ans.
J'étais dans la cuisine, avec mon petit frère qui était alors âgé de quatre ans. Ma mère m'avait demandé de lui éplucher la pomme qu'il venait de choisir au marché, pour m'entraîner, car mon rêve était de devenir un grand cuisinier. C'était une grosse pomme rouge, la pomme de l'automne. Je pris, en tremblottant, l'économe dans la main droite et la pomme dans la main gauche. J'ai toujours eu peur de cet outil, j'avais peur que ça m'arrache la peau et qu'ensuite elle ne repousse pas. Je commençai donc l'épluchage de la pomme malgré ma peur. Mon frère qui était très curieux s'approchait pour mieux voir. Je l'avais prévenu, je lui avais dit de ne pas s'approcher, mais il ne m'écoutant pas. Et là... le drame. En un coup d'économe, un morceau de peau de l'index de mon frère était parti. J'étais déboussolé, je ne savais pas quoi faire entre aller prévenir ma mère ou calmer ses cris. Il criait tellement fort que ma mère l'avait entendu, je n'avais donc pas le choix, je devais le calmer. Je pris son doigt en faisant attention de ne pas toucher la chair et le dirigeai vers le filet d'eau qui coulait du lavabo. Il criait encore plus fort, je ne savais pas pourquoi puisque ce n'était que de l'eau. On aurait dit que j'avais versé du citron sur sa plaie... Je voulais qu'il s'arrête. Je ne supportais plus ses cris stridents. Tout à coup, ma mère arriva en me demandant ce qu'il s'était passé. Je lui ai donc raconté l'histoire et elle me dit de la laisser soigner mon frère. Je crois qu'elle lui a mit de la crème et après que ça ait séché, elle lui colla un pansement sur la plaie. J'étais troublé, jamais je n'aurais pensé lui faire de mal, et pourtant c'est arrivé, inconsciemment. Il faut aussi dire que c'est un peu de sa faute, si il n'avait pas été si curieux, il ne se serait pas approché et je ne lui aurais pas tranché le doigt. Mais cet évènement a hanté ma conscience pendant plusieurs années. Pendant les premiers jours suivant ce drame, je me demandais si il allait me pardonner. On ne se parlait plus, il croyait que tout était de ma faute alors que non, il y était pour quelque chose aussi. Finalement, le 6e jour suivant l'accident il décida de me pardonner. Quand il me pardonna, on était dans un parc, sous un arbre. Je me souviens très bien de la gravure qui figurait sur ce grand chêne: M+Z dans un coeur. Ce jour a totalement marqué ma vie, c'était comme une renaissance entre mon frère et moi.
Au moment où j'écris, je me pose encore des questions. Que se serait-il passé si il ne m'aurait pas pardonné ? Si il n'existait pas, aurais-je le même caractère ? Je préfère ne pas essayer de répondre à ces questions...
J'étais dans la cuisine, avec mon petit frère qui était alors âgé de quatre ans. Ma mère m'avait demandé de lui éplucher la pomme qu'il venait de choisir au marché, pour m'entraîner, car mon rêve était de devenir un grand cuisinier. C'était une grosse pomme rouge, la pomme de l'automne. Je pris, en tremblottant, l'économe dans la main droite et la pomme dans la main gauche. J'ai toujours eu peur de cet outil, j'avais peur que ça m'arrache la peau et qu'ensuite elle ne repousse pas. Je commençai donc l'épluchage de la pomme malgré ma peur. Mon frère qui était très curieux s'approchait pour mieux voir. Je l'avais prévenu, je lui avais dit de ne pas s'approcher, mais il ne m'écoutant pas. Et là... le drame. En un coup d'économe, un morceau de peau de l'index de mon frère était parti. J'étais déboussolé, je ne savais pas quoi faire entre aller prévenir ma mère ou calmer ses cris. Il criait tellement fort que ma mère l'avait entendu, je n'avais donc pas le choix, je devais le calmer. Je pris son doigt en faisant attention de ne pas toucher la chair et le dirigeai vers le filet d'eau qui coulait du lavabo. Il criait encore plus fort, je ne savais pas pourquoi puisque ce n'était que de l'eau. On aurait dit que j'avais versé du citron sur sa plaie... Je voulais qu'il s'arrête. Je ne supportais plus ses cris stridents. Tout à coup, ma mère arriva en me demandant ce qu'il s'était passé. Je lui ai donc raconté l'histoire et elle me dit de la laisser soigner mon frère. Je crois qu'elle lui a mit de la crème et après que ça ait séché, elle lui colla un pansement sur la plaie. J'étais troublé, jamais je n'aurais pensé lui faire de mal, et pourtant c'est arrivé, inconsciemment. Il faut aussi dire que c'est un peu de sa faute, si il n'avait pas été si curieux, il ne se serait pas approché et je ne lui aurais pas tranché le doigt. Mais cet évènement a hanté ma conscience pendant plusieurs années. Pendant les premiers jours suivant ce drame, je me demandais si il allait me pardonner. On ne se parlait plus, il croyait que tout était de ma faute alors que non, il y était pour quelque chose aussi. Finalement, le 6e jour suivant l'accident il décida de me pardonner. Quand il me pardonna, on était dans un parc, sous un arbre. Je me souviens très bien de la gravure qui figurait sur ce grand chêne: M+Z dans un coeur. Ce jour a totalement marqué ma vie, c'était comme une renaissance entre mon frère et moi.
Au moment où j'écris, je me pose encore des questions. Que se serait-il passé si il ne m'aurait pas pardonné ? Si il n'existait pas, aurais-je le même caractère ? Je préfère ne pas essayer de répondre à ces questions...
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