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Sagot :
es prêts d'intention : Mme D’Hubières pense que pour eux la
contre-partie financière suffira ; qu'ils seront capables de se séparer
affectivement de leur fils unique ; qu'eux-mêmes seront certainement de
bons parents "d'accueil" ;
les interprétations - les jugements : les Tuvache, du fait de
leur situation sociale difficile, reçoivent un jugement dévalorisant de
la part des D'Hubières à travers leur proposition : sous entendu "grâce à
nos moyens, il n'y a que nous qui seront capables de donner une bonne
éducation à votre fils" ; des insultes, des reproches et des propos
vulgaires sont échangés entre les deux familles ;
les contraintes : c'est une action contraignante que Mme
D'Hubières demande aux deux familles : se séparer d’un de leurs
enfants. C’est également une contrainte morale : imposer une certaine
culpabilité aux parents ayant fait le choix d’accepter sa proposition ;
le refus personnel de Mme Tuvache (en tant que seule solution envisagée)
relève aussi d’une dynamique contraignante.
De plus, lors de sa première proposition, Mme D'Hubières s'exprime
mal, se précipite à faire sa demande de façon maladroite, chargée
d'émotion : ne prend donc pas le temps d'une préparation individuelle
qui aurait pu être effectuée par le médiateur, plutôt coach à ce
moment-là : les deux disciplines sont très proches. Les limites entre
l’action de coaching et la médiation ne sont pas si tranchées et
franches que ça : il peut y avoir interpénétration entre ces deux
disciplines et donc être effectuées par la même personne.
Avec l'aide du médiateur, Mr et Mme Tuvache peuvent peut-être trouver
une autre issue à la situation difficile dans laquelle ils sont
confrontés.
La médiation va donc leur permettre une approche rationnalisée de leurs
émotions. Ils vont pouvoir ainsi envisager une solution différente,
comme refuser la séparation d’avec leur fils car unique et oser une
négociation avec les Vallin, afin que les deux familles si soudées,
perçoivent toutes les deux des compensations financières ou autres (par
exemple placement des filles en ville).
Ainsi, le médiateur va leur permettre de réfléchir à d’autres issues
possibles, à explorer d’autres pistes de réflexion, à ce que d’autres
hypothèses réalisables soient recherchées et envisagées par eux et que
la solution retenue soit la plus satisfaisante pour chacun d’entre eux
et qu’ils y adhèrent totalement et de manière durable.
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