FRANÇAIS Devoir Maison Evaluation Finale
Un souvenir angoissant
Le narrateur, lors d'un voyage en bateau, recente o quelques passager
pouvantable peur lors d'une chas
et toute sa famille craignent
plus to
hasse,
retour du fantome d'un braconnier tué par
passe la nuit dans la ma
le souvent d'une
garde chasse Ce dernier
gorde chasse deux ans
Alors, pendant une heure, le chien hurla sans bouger; hurts comme dans Tangoiss
et la peur, épouvantable pour entrat en moi, la
out.
Nous restions immobiles, vides, dans l'attente
tant, bouleversés au moindre bruit. Et le chien se mit à tourner autour de la pice, en sentant
les murs et gémissant toujours. Cette bête nous rendait fous ! Alors, le peysan qui m'avait mend,
se jeta sur elle, dans une sorte de paroxysme de terreur furieuse, et, ouvrant une porte donnant
sur une pet
petite cour, jeta l'animal dehors.
tous ensemble, nous
tut aussi
foret
stot; et nous restames plongés dans un silence plus terrifant encore. Et soudain,
plus rien pendant deux minutes qui furent de nous des insensés, puis il revint, blant toujours la
puis il passa contre la porte, qu' sembla titer, d'une main hésitante, puis on entend
ous eumes une sorte de sursaut un être glissait contre le mur du dehors vers le
muraille
apparut contre la vitre du judas', une tête blanche avec des yeux lumineux comme ceux des
fauves. Et un son sortit de sa bouche, un son indistinct, un murmure plaint
gratta légèrement
rement, comme ferait un enfant avec son ongle; puis soudain une te
Alors un bruit formidable éclata dans la cuisine. Le vieux garde avait tre. Et aussitôt les fils se
précipitèrent, bouchèrent le judas en dressant la grande table qu'es assujettirent avec le buffet
Et je vous jure qu'au fracas du coup de fusil que je n'attendais point, reus une telle angoisse du
coeur, de l'âme et du corps, que je me sentis défaillir, prêt à mourir de peur.
Nous restámes là jusqu'à Traurore, incapables de bouger, de dire un mot, crispés dans un
affolement indicible.
mu
родо
On n'osa débarricader la sortie qu'en apercevant, par la fente d'un auvent, un mince rayon de
jour.
Guy de Maupassant, La Peurs, Contes de la bécosse, 1883
Vocabulaire: 1. Paroxysme: redoublement. 2. Judas: petite ouverture dans une porte pour voir
au-dehors sans être vu.
A/ Questions de compréhension :
1. Grâce à l'introduction, délimite le cadre spatio-temporel en justifiant ta réponse. (2 pts)
2. Comment la peur progresse-t-elle dans le récit ? Justifie to réponse à l'aide du texte. (3 pts)
3. Quelles causes le narrateur donne-t-il à la peur qui l'envahit ? Justifie to réponse à l'aide du
texte. (3 pts)
4. Comment passe-t-on du réel au surnaturel dans le récit ? Justifie to réponse à l'aide du texte (3
pts)
5. Selon toi, le narrateur propose-t-il une explication rationnelle ou irrationnelle des événements?
Justifie ta réponse à l'aide du texte.(3 pts)
SVP