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Bonjour pouvez-vous m’aider a faire mon devoir maisons car je suis en retard pour le rendre svp


Partie 1-Compréhension et analyse
1. Quel sens (vue, odorat, etc) est principalement utilisé dans cette description ? Justifiez.
2. [Paragraphe argumenté] Quelles caractéristiques de la ville de Lagos sont mises en avant dans cette
description?
3. [Paragraphe argumenté] Comment le bruit de la ville est-il décrit? Relevez plusieurs
caractéristiques et justifiez par des citations du texte.
4. Selon l'autrice, comment les habitants de Lagos considèrent-ils le bruit ? Justifiez.
5. De quoi a-t-elle pris conscience avec le confinement ? Justifiez.
6. [Paragraphe argumenté] En quoi ce texte comporte-t-il aussi une dimension politique ?
7. Expliquez pourquoi la dernière phrase du texte constitue un paradoxe.
Partie 2-Langue et compétences grammaticales
1. « C'est la basse continue de la ville, sur laquelle vient s'agréger tout le reste »>. Relevez la proposition
subordonnée et indiquez sa nature exacte ainsi que sa fonction dans la phrase.
2.
«S'ils ne volaient pas tout leur argent, ils n'auraient pas si peur ». Dans cette phrase, identifiez les
temps des verbes et justifiez leur emploi (en indiquant leur valeur).
3. «



Voici le texte pour y répondre:

La ville, lieu de tous les possibles ?

En raison de la pardente de COVID.19, les habitants de Lagos sont confinés. Accablée par le silence qui regné dans la ville, Sopine Bouillon se souvent des brants de la capitale.

Les Nigérians venerent le bruit, ils d'assomment de bruit. C'est leur drogue, leur oxygene, leur anxiolvtique'. Le calme et la douceur n'ont pas leur place cant que bat le cœur et que tambourine l'estomac. Le silence renvoie a la paresse et a la mort. Et moi aussi, désormais, je voulais à tous pris retrouver ce boucan incessant et rassurant, celui qui m'avait si souvent insupportée, que l'avais tant de fois souhaité voir disparaitre.
Allongée sur ma terrasse, dans l'obscurite la plus cosale, je me suis mise à réver de bruits pour me raccrocher à la normalité. Au monde d'avant. l'entendais alors monter le bourdonnement lancinant des enormes groupes electrogenes. Ce bruit constans, abrutissant, peur durer des jours et des nuits entières si l'approvisionnement public en eleitricité est interrompu. C'est la basse continue de la ville, sur laquelle vient s'agréger cour le reste.
Chaque matin, les chants stridents du cog et les appels du muezzin retentissent partout dans Lagos, pour rappeler à ses habitants que le court repos de la nuit a pris fin et que le labeur va biencor reprendre ses droits. Presque aussitôt, le son métallique des portails d'immeubles claque dans les airs. Les premières voirures commencent à s'agglumner sur Awolowo Road, jusqu'à former de longs bouchons et un tapis sonore uniforme.
L'incensité des coups de klaxon ira croissanc tout au long de la journée, proportionnellement à la montée de la colère et de la frustration des automobilistes.
Personne n'applique les règles du Code de la route à Lagos. On s'en tient à la loi du plus fort. Les camions ont la priorité sur les 4x4. Les 4x4 sur les berlines, les berlines sur les kékes'. les kékés sur les motos. Le piéton, lui, n'a plus qu'à prendre ses jambes à son cou et hurler contre les chauffards irrespectueux pour espérer sauver sa peau. S'ajoutent a ce cumultueus vacarme les sirènes des voirures d'escors privées, pickups rutilants remplis d'hommes en armes engagés pour protéger les riches et les puissants. Leur convoi militarisé force les embouteillages et menace les plus récalcitrants avec leurs fusils d'assaus et leurs kalachnikovs?. Sur les trottoirs, la foule s'arrête quelques instants et les passants, agacés, ichipentI de longues secondes, avec un air de dédain aussi profond que le son de l'air filtrant entre leurs dents.
. Look at dis idiots. o
Regarde-moi donc ces imbéciles.
• If i no go thef, I no go fear. »
S'ils ne volaient pas tour leur argent, ils n'auraient pas si peur.
Puis tour le monde se remer aussicos au travail. Chacun rêvant secrètement de vivre un jour aussa derrière des vitres reintées.
Sophie Bouillon, Manuwa Street, © Premier Parallèle, 2021