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Document 2: Lettre de Cavour Premier ministre du royaume de Piémont-Sardaigne au ministre de la Justice, 12
avril 1856
«Les malheurs de l'Italie sont de vieille date (...). Nous croyons pouvoir établir comme chose certaine que la
cause première doit en être attribuée à l'influence politique que les étrangers exercent depuis des siècles parmi
nous, et que les principaux obstacles qui s'opposent à ce que nous nous affranchissions de cette funeste
influence, ce sont, d'abord, les divisions intestines, les rivalités, je dirai presque les antipathies qui animent
les unes contre les autres les différentes factions de la grande famille italienne: et ensuite la méfiance qui
existe entre les princes nationaux et la partie la plus énergique de la population (...).Si l'action des chemins
de fer doit diminuer ces obstacles, et peut-être même les faire disparaître, il en découle naturellement cette
conséquence que ce sera une des circonstances qui doit le plus favoriser l'esprit de nationalité italienne. Un
système de communications qui provoquera un mouvement incessant de personnes en tout sens (...) devra
puissamment contribuer à détruire les mesquines passions municipales, filles de l'ignorance et des préjugés
« Ce qui s'est passé au congrès de Paris en 1856 (réunion diplomatique) prouve deux choses: 1. que l'Autriche
est décidée à persister dans son système d'oppression et de violence envers l'Italie : 2. que les efforts de la
diplomatie sont impuissants à modifier son système. Il n'y a que deux partis à prendre ou se réconcilier avec
l'Autriche et le pape, ou se préparer à déclarer la guerre à l'Autriche dans un avenir peu éloigné. Si le premier
parti était préférable, je devrais à mon retour à Turin conseiller au roi d'appeler au pouvoir des amis de
l'Autriche et du pape. Si, au contraire, la seconde hypothèse est la meilleure, mes amis et moi nous ne
craindrons pas de nous préparer à une guerre terrible, à une guerre à mort (...). Nous devons (...) envoyer à
l'Autriche un ultimatum qu'elle ne puisse accepter. et ouvrir les hostilités. L'empereur Napoléon III ne peut
pas être contre cette guerre. Il la désire dans le fond de son coeur

À partir de vos connaissances personnelles et de la présentation et de l’analyse de document, vous montrerez l’évolution de l’unité italienne entre 1845 et les années 1860, si quelqu’un peut m’aider s’il vous plaît

Sagot :