La Bruyère, Les Caractères (1696) Chapitre «< Des femmes »>, 49
Pourquoi s'en prendre aux hommes de ce que les femmes ne sont pas
savantes? Par quelles lois, par quels édits, par quels rescrits leur a-t-on
- défendu d'ouvrir les yeux et de lire, de retenir ce qu'elles ont lu, et d'en
rendre compte ou dans leur conversation ou par leurs ouvrages? Ne se
sont-elles pas au contraire établies elles-mêmes dans cet usage de ne rien
savoir, ou par la faiblesse de leur complexion, ou par la paresse de leur
esprit ou par le soin de leur beauté, ou par une certaine légèreté qui les
Bonsoir pouvez-vous vous m’aider à trouver en quoi ce passage est-il didactique merci