Dans son livre Baudelaire Jazz, Patrick Chamoiseau, auteur martiniquais lié au mouvement de la négritude, écrit : Monsieur Baudelaire, on a fait de vous le « poète de la modernité ». Mais il y a tellement de modernités ! Elles apparaissent quand une tradition défaille, qu’un dieu se meurt, qu’une religion s’épuise, qu’une communauté perd un bout de sa vision du monde, qu’un imaginaire se voit forcé de s’envoler… On les voit rôder dans l’irruption des technosciences, dans l’illusion du Progrès… On les entrevoit quand un souffle d’oxygène desserre l’emprise d’une condition souffrante : condition-femme, condition-nègre, condition-migrant, conditions-dominés… Mais, pour nous, les modernités les plus déterminantes se produisent toujours lors des visites de la beauté ! » Cette réflexion peut-elle s’appliquer au recueil Alcools de Guillaume Apollinaire ? (rédiger deux paragraphes argumentés pour répondre à la question, style disserte)