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Doc 3: Témoignage d'une jeune Africaine envoyée dans une plantation de café en Côte d'Ivoire, années 1940 << Les conditions de travail et le travail lui-même étaient très dures. Nous demeurâmes un an dans la forêt et y effectuâmes le travail d'une plantation de café à tous les stades: débroussaillage, plantation de jeunes arbres, récoltes d'anciens champs. La cueillette m'a paru un des travaux les plus pénibles. Il fallait respecter les cadences, autrement on recevait des coups de fouet, Nous étions constamment surveillés. Le soir, après les travaux des champs, nous les femmes, devions assurer les travaux de cuisine et les corvées d'eau. Nous mangions mal (...). Nous (les esclaves) dormions dans de vastes hangars de bois. Nous étions fatigués et souvent malades à cause du travail et de l'humidité du pays. Des travailleurs de mon groupe moururent de fatigue et beaucoup d'autres de maladies. Il y eut des tentatives de fuite, (...) Les évadés repris étaient battus si fort, qu'ils ne pouvaient plus se mouvoir pendant plusieurs jours. Pour suivre ces traitements, il fallait être costaud, docile et entretenir au fond de soi le ferme espoir d'un retour au pays. »> Anonyme, témoignage recueilli par Jeanne-Marie Kambou-Ferrand, La Haute Volta coloniale, 1995.


a) d'après vous, pourquoi la jeune femme du document 3 préfère-t-elle restez anonyme ?​