Bonjour, est-ce que vous pouvez m'aider avec cette analyse de document ? Merci d'avance.
Activité 2 : Rééducation après un AVC et plasticité cérébrale
Objectifs : Extraire et mettre en relation des informations pour mettre en évidence la plasticité du cortex à partir de situations de récupération post-dysfonctionnement.
Situation et recherche à mener : Un patient soufrant d'alexie pure suit une rééducation pour compenser ces difficultés de lecture. Comment le dysfonctionnement cérébral s'est-il dépassé au cours de la rééducation afin de permettre une récupération de la lecture ?
Consigne : Après avoir identifier l'alexie et sa cause chez ce patient, montrer les conséquences de la rééducation au niveau cérébral et justifier l'amélioration de la lecture constatée chez ce patient après un an
Document 1: Données concernant le patient suivant la rééducation, un retraité de 68 ans
1.a. Antécédents du patient
20 mois avant les tests, le patient a subi un AVC de l'artère postérieure cérébrale gauche (APCG) qui a été révélé par les données cliniques suivantes:
- hémianopsie homonyme droite: une hémianopsie est une perte de la vision dans une moitié du champs visuel.
- difficultés de lecture: taux d'erreur élevé pour la lecture des mots, latence de lecture des mots accrue, effet de la longueur des mots sur le temps de lecture.
- à l'IRM, il est possible de visualiser des lésions occipito-temporales ventrales gauches avec une superposition conséquente sur une zone cérébrale appelée VWFA.
1.b. Données comportementales
Le patient présente vis à vis de la lecture, les caractéristiques suivantes:
1/ des activités non altérées: la production orale, la compréhension du langage, le fait de nommer des images, écrire sous la dictée, identifier des mots épelés,
2/ des activités modifiées:
- lire une histoire se fait lentement (4 min 10 secondes environ contre 35 secondes pour un témoin),
- la lecture de mots simples est un peu erronée mais surtout très lente (2547 sec contre 539 sec),
- le temps de latence de lecture des mots est affecté par la longueur des mots. En effet, la plupart des études réalisées sur la lecture s'accordent à conclure que le nombre de lettres n'influence pratiquement pas le temps de lecture d'un mot, du moins lorsque cette longueur n'excède pas 7 ou 8 lettres. Cette absence d'effet de longueur indique que l'ensemble de la chaîne de lettres est traitée en parallèle (le mot est donc analysé dans son ensemble comme une entité, et pas syllabe par syllabe ou lettre par lettre), et cette propriété est le résultat d'une expertise acquise : chez l'enfant, une forte influence de la longueur existe mais disparaît progressivement avec l'apprentissage.
Remarque: tous les tests ont été réalisés en projetant des images dans son champs visuel gauche, de telle sorte que l'altération de son champs visuel droit n'ait pas de conséquence propre sur les résultats des tests.
Dans le graphique suivant, on a étudié le temps de lecture de mots en fonction de leur longueur pour différents individus. Le patient (courbe rose) présente un temps de lecture croissant avec la longueur des mots ce qui diffère beaucoup par rapport au témoin (courbe noire).
Ici il y a normalement un graphique.
La suite est en image car ce sont les IRM que je n'ai pas compris.