4 La question du pouvoir
a. « Le monarque doit être souverain, sa puis-
sance ne peut être partagée. Il vaut mieux obéir
aux lois sous un seul maître que sous plusieurs.
Il n'y a que le pouvoir réuni dans la personne du
souverain qui puisse agir, étant donnée l'éten-
due d'un aussi grand empire. Il faut que la rapi-
dité dans la décision des affaires, qui peuvent
survenir dans des endroits éloignés, compense
la lenteur occasionnée par la distance.>>
D'après Catherine II, Instruction
pour l'Assemblée consultative, 1767
b. «Il n'y a point de vrai souverain que la nation
il ne peut y avoir de vrai législateur que le peuple,
il est rare qu'un peuple se soumette sincèrement
à des lois qu'on lui impose; il les aimera, il les
respectera, il y obéira, il les défendra comme son
propre ouvrage, s'il en est lui-même l'auteur.>>
DIDEROT, Observations sur les Instructions
pour l'Assemblée consultative, 1774.
Identifiez les deux auteurs. Quelle est, pour chacun,
sa conception du pouvoir?