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poème :
Voltaire , Poème sur le désastre de Lisbonne ou examen de cet axiome : « Tout est bien » , 1756 ( extrait ) . Voltaire s'adresse ici aux défenseurs de la philosophie optimiste ( qu'il évoque aussi dans Candide ) . Philosophes trompés qui criez : « Tout est bien >> ; Accourez , contemplez ces ruines affreuses , Ces débris , ces lambeaux , ces cendres malheureuses Ces femmes , ces enfants l'un sur l'autre entassés Sous ces marbres rompus ces membres dispersés ; Cent mille infortunés que la terre dévore , Qui , sanglants , déchirés , et palpitants encore , Enterrés sous leurs toits , terminent sans secours Dans l'horreur des tourments leurs lamentables jours !