Analyser le doo Paisonner Rediger 3 75 LA VIE AU FRONT Extraits de lettre de Gaston Biron, 21me betalon de chasseurs & pled, interprète, fils de commerçants parisiens, 29 ens en 1914, mort le 13 septembre 1918 des sites de ses blessures. Samedi 25 mars 1916 Par qual miracle sais-je sorti vivant de cet enfer, je me demande encore bien des fois s'il est vrai que je sois-ancare vivant; pense donc, nous sommes mortés mille deux cents et nous sommes redescendus trois cents, Iraurais dû être tué cent fois, et à chaque minute, pendant ces huit longs jours, Fal cru ma dernière heure arrivée Oui, ma chèrs mère, nous avons beaucoup souffert. (A la souffrance morals de croire à chaque instant la mort nous surprendre donnent s'ajouter les souffrances physiques de longues nuits sans dormir: huit jours sans boire et presrare sans manger, but jours à viure au milieu d'un charnier humain, couchant au milieu des cadavres, marchant sur nos camarades tombés la veille Nous portons dans notre cour le deuil de tous nos camarades tombés à Verdun du 5 au 12 mans. Tu as raison de pries pour moi et moi-même quand les obus tombaient autour de moi, je urmorais les prières que j'ai apprises quand j'étais tout petit. Ton fis qui te cherit et l'embrasse un million de fois, Gaston Extraits de lettre de Christian Bordeching, lieutenant dans Farmée allemande, fils d'agriculteurs, étudiant en architecture, mort à 24 ans sur le front le 20 avril 1917 (Lettre à sa soeur Hanna). 21 mai 1916 10 jours sur la colline 304 (du 11 au 21 mai) [] l'enfer de 204. Je ne dis pas enfer à tort []. Ces odeurs de cadavres qui n'ont pas encore pu être enterrés s'élèvent des anciennes tranchées françaises. Du matériel de grande valeur a été laisse à l'abandan, des armes, des munitions, de la nourriture, des masques à gaz, du barbelé, des grenades et autres machines de guerre. Les dernières étendues d'herbe sont déjà bien loin dernière nous, on ne voit plus qu'un désen entièrement et violemment labouré par les grenades les cratères les uns contre les autres témoignent de l'horreur des tirs d'artillerie allemands qui nous ont précédés et des actuels tirs de barrage français. L1 Pour ce qui est de dormir ou de manger, ce n'est même pas la peine d'y penser. Il faut supporter les privations. La colline elle-même était à l'origine en partie bonée et n'en laisse plus que paraitre quelques broncs noirs, il n'y a plus aucune feuille verte ni brin d'herbe, il y a une trève, un événement rare qui nous permet d'admirer la belle vue bien au-delà de la multitude des tombes, des villages détruits de Malencourt et Béthoncourt, et nous regardons les avions qui se battent au dessus de nos têtes, ce qui arrive rarement [- Quand vient le vent du nord avec son épouvantable odeur de putréfaction ou avec la puanteur des grenades de soufre et de phosphore et quand le feu de batterie reprend, nos nerfs sont mis à rude épreuve ce qui nous déclenche des états de désespoir. [-] Le 18 août, tôt le matin, les français ont attaqué le régiment voisin mais n'ont pas été vainqueurs. Le régiment 24 voisin est venu à la rescousse de ses camarades qui en furent plus que reconnaissants. Au soir nous avons attaqué nos adversaires pour améliorer notre position. Ce ne fut pas une réussite totale mais nous n'avons pas eu non plus de grandes pertes. Identifier: L) Identifier les documents dans une phrase (nature, auteurs, dates, destinataires). 2) Pourquoi est intéressant d'avoir ces deux témoignages (français et allemand ) ? Qu'est ce que ça nous apprend? Décrire : plusieurs éléments à chaque fois 3) Surligner dans les textes les éléments qui montrent l'importance du nombre de victimes et des souffrances des hommes, 4) Surligner d'une autre couleur les éléments qui montrent l'importance des dégâts matériels. Expliquer (petits paragraphes); 5) Pourquoi cette guerre a-t-elle provoqué autant de victimes et de dégâts? (Quelles armes, quelle façon de combattre ?) penser à la vidéo vue en classe + le cours 6) De quoi les auteurs ont-ils le plus peur ? Quel terme utilisent-ils pour qualifier ce qu'ils vivent ? Explique pourquoi à ton avis, d'après le cours.​