Extrait L'école était à la porte de Derb Noualla. Le fqih, un grand maigre à barbe noire, dont les yeux Lançaient constamment des flammes de colère, habitait la rue Jlaf. Je connaissais cette rue. Je sava qu'au fond d'un boyau noir et humide, s'ouvrait une porte basse d'où s'échappalt, toute la journé un brouhaha continu de voix de femmes et de pleurs d'enfants. La première fois que j'avais enten ce bruit, j'avais éclaté en sanglots parce que j'avais reconnu les voix de l'Enfer telles que mon père les évoqua un soir. Ma mère me calma : 4 Je t'emmène prendre un bain, je te promets un orange et un ceuf dur et tu trouves le moyen de braire comme un âne ! Toujours hoquetant, je répondis: - Je ne veux pas aller en Enfer. Elle leva yeux au ciel et se tut, confondue par tant de nialserie. Je crois n'avoir jamais mis les pieds dans un bain maure depuis mon enfance. Une vague appréhension et un sentiment de malaise m'ont toujours empêché d'en franchir la porte. Consignes 1. Idenufie le passage Auteur : Une autre ceuvre.... 2- Repère un indice du point de vue interne : 3- Relève les indices de l'énonciation: Où ?.. Qui?.......... Quoi ?.................... 4- Le narrateur avait- il aimé le lieu décrit? Justific ***** .Siècle Quand ?...............