CAS PRATIQUE :
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Sarah est une amoureuse des beaux animaux. Elle achète auprès d'un éleveur réputé un chien,
précisément un cavalier King Charles, nommé Prince Loulou, pour la somme de 5500 euros. Si le
montant lui semble d'abord exorbitant, elle se dit qu'il sera rapidement amorti grâce aux concours
de beauté auxquels elle fera participer son compagnon à quatre pattes. L'éleveur lui-même lui
assure qu'il s'agit là d'une vraie « L.O.F. et lui montre l'arbre généalogique de l'animal : il provient d'une lignée de chiens à fort
pedigree vainqueurs de nombreux concours.
Sarah présente Prince Loulou a un concours organisé dans la région. Cependant, l'événement ne se
déroule pas comme prévu. Après un bon toilettage, Sarah présente le chien au jury du concours. Elle
sait que son amour de chien est le plus gentil mais aussi le plus beau des toutous. Finalement, non
seulement Prince Loulou ne gagne pas mais il est disqualifié. Le jury du concours apprend à Sarah
que le chien n'est pas un cavalier King Charles, c'est un bâtard. Si pour un profane la confusion est
possible, pour un professionnel il est évident que le chien n'est pas un pure race. Il n'a pas la taille
adéquate et sa robe est trop foncée. Prince Loulou n'a jamais été inscrit au LOF et l'arbre
généalogique que l'éleveur a fourni n'est vraisemblablement pas le sien.
Sarah se sent trahie, d'autant plus qu'il ne s'agit pas de la seule déception à laquelle elle doit faire
face. Rédactrice salariée au sein d'une société d'édition, elle rencontre un problème avec son
emplo eur. Sarah a rédigé un guide touristique humoristique sur la ville de Strasbourg mais le proje
a dormi dans les tiroirs. L'employeur de Sarah ayant appris qu'un concurrent souhaitait éditer un tel
guide a demandé à la jeune femme de céder ses droits sur le guide afin de l'éditer le plus