Texte: comme seule << Il est de bon ton, par le temps qui courent, d'exalter l'école républicaine rempart à la barbarie montante, que celle-ci soit le faite du pouvoir des médias, de la croissance des intolérances, du racisme et de l'indifférence- bref, de l'individualisme grandissant et du manque et respect des jeunes pour les valeurs de leurs ainés. Quoique le problème soit la plus part de temps fort mal posé, il n'en est pas moins une difficulté réelle. L'école, dont on a tant attendu qu'elle se démocratise et même qu'elle démocratise ainsi la société, apparait à certains égards comme fondement antidémocratique. Pour trois raison au moins. La première, c'est que, si l'on accorde à voir dans la démocratie une société animée, de la passion de l'égalité, selon la leçon de Tocqueville, l'école est pour sa part marquée par l'inégalité. Lieu institutionnel de l'inégalité entre les enfants et les adultes, elle est sans cesse en train d'hiérarchiser: les contenus culturels dont elle décrète les légitimes et les autres non, les performances individuelles, qu'elle ne cesse de classer et de comparer, et enfin les enfants eux- mêmes, qu'elle a pour tâche de tirer et de repartir entre les différentes positions sociales en fonction des différents aptitudes, effectives ou supposées, qu'ils sont sensés présenter. La seconde, qui n'est qu'en apparence contradictoire avec la précédente, c'est que si la démocratie est le lieu qui consacre l'émancipation de l'individu de toute tutelle du groupe, et qui en magnifie l'autonomie, l'école est d'abord le lieu de socialisation, c'est-à-dire le lieu d'apprentissage des règles de la vie collectives. Institution par excellence, elle est aussi, jusqu'au cœur de ses pratiques les plus constitutives comme la classe, le moyen de l'insertion de l'individu dans le collectif. La troisième, enfin, est que la démocratie est ce régime toujours neuf, ou du moins le légitime ou rien ne vient d'en haut limiter les décisions du souverain (sous réserve des formes constitutionnelles dans lesquelles ces décisions se prennent), c'est-à-dire ou nulle autorité, ni aucune tradition ne peut prétendre à une légitimité plus haute que celle du suffrage, l'école est pour sa part est par excellence le lieu de la tradition et de l'autorité. >> L. Cornu, J.C. Pompognac, J.Roman, Le Barbare et l'Ecolier, Ed. Calmann-Lévy, 1990 1) Faire la structure argumentatif d'un texte.. aider moi a faire la structure argumentative tu texte