2. Victor Hugo décrit ses filles, Léopoldine et Adèle, qui avaient respectivement dix-huit et douze ans... Mes deux filles Dans le frais clair-obscur du soir charmant qui [tombe, L'une pareille au cygne et l'autre à la colombe, Belles, et toutes deux joyeuses, ô douceur ! Voyez, la grande soeur et la petite soeur Sont assises au seuil du jardin, et sur elles Un bouquet d'oeillets blancs aux longues tiges [frêles, Dans une urne de marbre agité par le vent, Se penche, et les regarde, immobile et vivant, Et frissonne dans l'ombre, et semble, au bord [du vase, Un vol de papillons arrêtés dans l'extase. Victor Hugo, Les Contemplations. a. Relève les adjectifs qui qualifient les deux filles. b. Relève les comparaisons qui les caractérisent. Que symbolisent les comparants choisis par le poète ? c. À partir du vers 6, Hugo décrit-il encore ses deux filles? Quel est le sujet des vers 6 à 10? En quoi ces vers complètent-ils le portrait de ses filles ? d. Quelle couleur domine dans cette description? Relève les mots qui la suggèrent. Quelle caractéristique des jeunes filles symbolise-t-elle ? e. Quelle est la tonalité de cette description? Relève un mot qui la caractérise bien. f. Écris un poème où tu décriras une personne que tu aimes ou qui t'est antipathique. Tu devras en préciser le portrait par le décor ou un objet que tu décriras à côté de ton personnage. 3. Voici le portrait d'un personnage peu commun: Le plus grand ami que j'avais à l'époque était un parapluie nommé Arthur que j'ai habillé des pieds à la tête.