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Bonjour, Je rencontre des difficultés avec mon de devoir de Français et j'aimerai avoir votre aide s'il vous plait.
voici les consignes :
- donnant un titre à chaque paragraphe
- en résumant ensuite avec vos propres mots les idées développées dans le paragraphe. On prend soin d'enlever les répétitions et les exemples purement illustratifs : on ne retient que les idées.
et voici le texte :
Le premier caractère du roman naturaliste, dont Madame Bovary est le type, est la reproduction exacte de la vie, l’absence de tout élément romanesque. La composition de l’œuvre ne consiste plus que dans le choix des scènes et dans un certain ordre harmonique de développements. Les scènes sont elles-mêmes les premières venues : seulement, l’auteur les a soigneusement triées et équilibrées, de façon à faire de son ouvrage un monument d’art et de science. C’est de la vie exacte donnée dans un cadre admirable de facture. Toute invention extraordinaire en est donc bannie. On n’y rencontre plus des enfants marqués à leur naissance, puis perdus, pour être retrouvés au dénouement. Il n’y est plus question de meubles à secret, de papiers qui servent, au bon moment, à sauver l’innocence persécutée. Même toute intrigue manque, si simple qu’elle soit. Le roman va devant lui, contant les choses au jour le jour, ne ménageant aucune surprise, offrant tout au plus la matière d’un fait divers ; et, quand il est fini, c’est comme si l’on quittait la rue pour rentrer chez soi.

Fatalement, le romancier tue les héros, s’il n’accepte que le train ordinaire de l’existence commune. Par héros, j’entends les personnages grandis outre mesure, les pantins changés en colosses. On a voulu la médiocrité courante de la vie, et il faut y rester. La beauté de l’œuvre n’est plus dans le grandissement d’un personnage, qui cesse d’être un avare, un gourmand, un paillard, pour devenir l’avarice, la gourmandise, la paillardise elles-mêmes ; elle est dans la vérité indiscutable du document humain, dans la réalité absolue des peintres où tous les détails occupent leur place, et rien que cette place. Ce qui tiraille presque toujours les romans de Balzac, c’est le grossissement de ses héros ; il ne croit jamais les faire assez gigantesques ; ses poings puissants de créateur ne savent forger que des géants. Dans la formule naturaliste, cette exubérance de l’artiste, ce caprice de composition promenant un personnage d’une grandeur hors nature au milieu de personnages nains, se trouve forcément condamné. Un égal niveau abaisse toutes les têtes, car les occasions sont rares où l’on ait vraiment à mettre en scène un homme supérieur.



J’insisterai enfin sur un troisième caractère. Le romancier naturaliste affecte de disparaître complètement derrière l’action qu’il raconte. Il est le metteur en scène caché du drame. Jamais il ne se montre au bout d’une phrase. On ne l’entend ni rire ni pleurer avec ses personnages, pas plus qu’il ne se permet de juger leurs actes. C’est même cet apparent désintéressement qui est le trait le plus distinctif. On chercherait en vain une conclusion, une moralité, une leçon quelconque tirée des faits. Il n’y a d’étalés, de mis en lumière, uniquement que les faits, louables ou condamnables. L’auteur n’est pas un moraliste, mais un anatomiste qui se contente de dire ce qu’il trouve dans le cadavre humain. Les lecteurs concluront, s’ils le veulent.
Merci d'avance.
Cordialement,
et bonne journée à vous.

Sagot :

Réponse :

Le roman naturaliste fait disparaître le romanesque

Il propose des héros ordinaires

L'auteur ne se montre pas

Le roman naturaliste veut reproduire la vie. L'auteur alors sélectionne des scènes, les agence  sans ajouter des inventions, sans surprendre et le lecteur sort de l'histoire facilement.

Le roman naturaliste a tué les vrais héros admirables.le projet est d'approcher la réalité humaine au plus près. L'excès des caractères qu'on trouve chez Balzac a disparu. Ne restent que les personnages ordinaires.

Quant à l'auteur il s'interdit de commenter, de prendre parti. On assiste à une apparente neutralité. Au lecteur de se faire un jugement;