Réponse :
Je te donne des idées :
En train :
Le ciel éclaboussé de soleil, l'ombre de la tour de la gare s'allongeait sur le quai, je ne devais par tarder si je ne voulais pas rater mon train.
Une place libre, près de la fenêtre, côté soleil, c'est parfait. A peine assise, le train partait déjà. D'abord lentement puis dans une douce accélération le paysage se mit à défiler. J'apercevais des maisons collées les unes aux autres et dont les balcons changeaient d'aspect selon qu'ils servaient à mettre des plantes, à faire sécher le linge ou encore à entreposer des vélos.
Le train tanguait, comme pour me bercer et je crois que si je n'avais pas lutté contre le sommeil j'aurais piqué du nez. Je ne devais pas dormir car je refusais de perdre une seule miette de tout ce que m'offrait ce magnifique voyage en train.
Les fils électriques le long de la voie ferrée montaient et descendaient de poteau en poteau et formaient comme un feston mobile dans l'encadrement de la vitre du compartiment. Derrière ce décor répétitif, se dévoilaient des panoramas tantôt verts, tantôt jaunes, selon qu'il s'agissait de prés ou de champs.
Le train se mit à siffler puis à ralentir. Une sonneries particulière me signala que l'on était près d'un passage à niveau. En effet, derrière la barrière une file de voitures attendait patiemment. Le train entrait en gare. C'était un TER qui faisait office d'omnibus avec arrêt à tous les villages, ce qui me permettaint de découvrir ce que je ne voyais jamais en voiture.
Le train repartit et le paysage changea car le train s'engagea dans une succession de vallées et donc des viaducs et des tunnels. Nous allions donc passer de la nuit à la clarté en quelques fractions de secondes. L'entrée des tunnels semblait si petite que je me demandais si le train n'allait pas frôler les parois.
